Ils cherchent à savoir si « la France s’apprête à commettre une erreur industrielle majeure en vendant les Chantiers de l’Atlantique ». Quatre sénateurs de la Commission des affaires économiques, accompagnés de Bruno Retailleau, étaient à Saint-Nazaire ce lundi 3 février pour visiter les Chantiers de l’Atlantique avec son DG Laurent Castaing. Ils n’ont pas caché leur inquiétude de voir Fincantieri reprendre la barre des chantiers navals nazairiens, craignant un transfert de savoir-faire vers les partenaires chinois de l’Italien. « Le plan B n’est pas un problème », ont-ils annoncé, évoquant la possibilité que l’État garde une place prépondérante au capital, en partenariat avec un industriel. La délégation de sénateurs a par ailleurs échangé avec les membres de la CCI Nantes Saint-Nazaire ainsi que les cotraitants qui s’étaient engagés à monter au capital du chantier naval. Des discussions qui alimenteront les conclusions du rapport qu’ils rendront début mars, un mois avant le couperet attendu de la Commission Européenne. Feu vert ou feu rouge, la décision est attendue le 17 avril.
Saint-Nazaire
Rachat des Chantiers de l'Atlantique : « Le plan B n’est pas un problème », affirment les sénateurs
Rachat des Chantiers de l'Atlantique : « Le plan B n’est pas un problème », affirment les sénateurs
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