Ce lundi 23 mars, près de 200 salariés d’Airbus se retrouveront sur les sites de Saint-Nazaire (3 300 salariés) et de Nantes ( 2 700 salariés) pour étudier chacun des postes de travail et évaluer une éventuelle reprise de l’activité le 25 mars en adoptant des processus évitant la propagation du coronavirus. Entre 10 et 20 % des collaborateurs pourraient reprendre le travail, selon la CGT. Le syndicat compte, lui, demander le prolongement de la fermeture des sites jusqu’au 31 mars. « Cela nous semble cohérent, car cela correspondrait à deux semaines d’arrêt, soit la période d’incubation du coronavirus », explique Régis Belliot, secrétaire de la CGT sur le site de Saint-Nazaire. Pour ses deux sites de Nantes et Saint-Nazaire, Airbus n’aurait pas fait appel au chômage partiel. « Les compagnons ont pris des jours de récupération la semaine dernière et seront payés intégralement cette semaine », indique la CGT.
