Après la crise du transport aérien ayant fortement impacté Airbus qui avait annoncé son intention de supprimer 5 000 emplois en France, l’avionneur réorganise ses sites de l’Ouest. Lors d’une réunion du comité d’entreprise européen à Toulouse le 21 avril, il a fourni davantage de détails sur ce projet. Ainsi, concernant ses implantations en Loire-Atlantique, une nouvelle société regroupera les activités des sites Airbus Saint-Nazaire (3 200 salariés) et de Nantes (2 600 salariés) avec celles de sa filiale Stelia Aerospace dans le monde entier (et qui dispose d’un site à Saint-Nazaire comprenant 950 salariés). Cette société d’assemblage d’aérostructures, détenue à 100 % par Airbus, ne serait plus considérée comme fournisseur de l’avionneur mais intégrée dans le périmètre du groupe. Selon Airbus, " son statut distinct lui permettrait de se concentrer sur son segment industriel et d’être plus légère et plus agile, favorisant la compétitivité, l’innovation et la qualité." Une seconde société similaire va être créée en Allemagne. Toute deux devraient voir le jour en janvier 2022.
