« En décembre-janvier, plus de 120 escales de navires ont été annulées ou non programmées » en raison des mouvements sociaux, a évalué Olivier Trétout, président du directoire du Port de Nantes-St-Nazaire. Selon lui, les grèves expliquent en partie le « léger tassement » du trafic du port, qui a vu circuler 30,7 millions de tonnes de marchandises, (contre 32,5 Mt en 2018). Tout comme « l’arrêt technique de la raffinerie de Donges » exploitée par Total, et la baisse du transport de charbon (divisé par trois en 2019), « en raison de l’arrêt progressif de la centrale de Cordemais ». Les entreprises ont aussi été impactées. « Certaines ont dû payer le stationnement d’un bateau à 10.000 dollars par jour, pendant un mois, car il était impossible de décharger les marchandises, par exemple. Des usines françaises se sont trouvées à court de pièces pour fabriquer des voitures. Etc. », observe Olivier Trétout. D’ici deux semaines, le port de Nantes-St-Nazaire devrait annoncer des mesures « pour aider les entreprises impactées à redémarrer »
