Masques et solutions hydroalcooliques obligatoires pour tous les salariés, caméras infrarouges pour prendre la température des ouvriers tous les matins, mise à disposition d’une salle fermée pour isoler un éventuel contaminé… Voilà quelques-unes des mesures de précautions imposées par les autorités chinoises qu’a dû respecter le groupe Wirquin (1 300 salariés, 140 M€ de CA) avant de rouvrir son usine chinoise, dans le sud de Canton. Le site de 300 salariés a ouvert ce lundi 17 février, avec une semaine de retard, et avec seulement 50 % des salariés. « Ce n’est pas si mal, dans d’autres entreprises voisines, il manque 70 % de salariés », constate Grégory Le Coënt, vice-président du fabricant de sanitaires basé à Carquefou. Serein grâce à un stock suffisant, il espère que la situation redevienne normale dans 10 jours. Mais étudie tout de même des « plans B » dans le cas où la situation perdurerait.
