We Do Good en quête de 300 000 euros
# Finance # Capital

We Do Good en quête de 300 000 euros

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Le site de crowdfunding nantais We Do Good cherche des fonds. Son dirigeant Jean-David Bar est en quête de 250 000 à 300 000 euros.

— Photo : Wedogood

Le Nantais compte obtenir environ les deux tiers de la somme auprès de business angels. Et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, il espère lever le solde, c’est-à-dire 120 000 euros, sur son propre site internet de financement participatif. La campagne vient d’être lancée et durera jusqu’à la mi-mars.

Royalties

Ces 120 000 euros, We Do Good ne cherche pas à les obtenir sous forme de prise de participation au capital. Mais de royalties, qui est la grande spécificité de la plate-forme nantaise. L’entreprise s’engage ainsi à reverser à ses investisseurs une partie de son chiffre d’affaires. Le fabricant nantais de centrales énergétiques Naoden a de cette manière levé 90 000 euros fin 2015. Chaque trimestre, pendant cinq ans, cette start-up va verser 0,4% de son chiffre d’affaires. « La levée de fonds en royalties permet aux dirigeants de ne pas diluer le capital », explique Jean-David Bar.

11 campagnes réussies

Créée en septembre 2013, We Do Good a mis en relation des investisseurs avec onze entreprises, et a contribué à lever 150 000 euros. Seuls deux projets présentés par le site n’ont pas trouvé les fonds qu’ils recherchaient. Installée au sein de l’incubateur de l’école de management nantaise Audencia, la start-up compte six personnes, toutes associées au capital. La levée de fonds doit lui permettre de salarier une partie des effectifs qui travaillent aujourd’hui en majorité bénévolement. La jeune pousse n’a en effet réalisé que 23 000 euros de chiffre d’affaires en 2015.

Une rentabilité à 200 projets par an

Jean-David Bar vise 130 000 euros cette année. La montée en puissance doit passer par une augmentation des levées de fonds réalisées par We Do Good. La start-up compte contribuer à financer une cinquantaine de projets en 2016, soit cinq fois plus que l’an passé. Jean-David Bar évalue le seuil de rentabilité à 200 projets par an. Prélevant une commission de 9% sur chaque projet financé, les créateurs de We Do Good entendent également développer des prestations de services. Comme des formations aux mécanismes du crowdfunding et des plans de communication pour les entreprises en quête de fonds.

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