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Soloc : Le loueur d'engins crée une filiale en Roumanie
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Soloc : Le loueur d'engins crée une filiale en Roumanie

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Alors que le marché français se fait difficile, Soloc, spécialisée dans la location d'engins d'entretien des routes, se lance à l'international. Après l'Espagne en 2008, l'entreprise crée une filiale en Roumanie.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Deuxième implantation à l'international pour Soloc, dont le siège est à Vigneux-de-Bretagne (Loire-Atlantique). Un an après l'Espagne, la PME dirigée par Michel Chauvet vient de prendre pied en Roumanie, en y créant Soloc Rabotare. Associé à une entreprise locale, le loueur d'engins ligérien installe dans les Carpates une équipe de quatre personnes.

« Il y a en Roumanie dix ans de travaux routiers, notamment grâce aux fonds européens. En revanche, il va nous falloir bouleverser les habitudes, car le marché de location de machines n'existe pas là-bas. L'avantage, contrairement à d'autres pays, c'est que nous sommes les premiers », indique Michel Chauvet. Celui-ci est conforté dans sa stratégie par le bon démarrage de l'aventure espagnole de Soloc. Pour son premier exercice, la filiale madrilène a glané 150 000 € de chiffre d'affaires. Encourageant, d'autant que le début 2009 s'avère très prometteur, avec la signature d'un contrat de 120 000 €.

Réduction de l'effectif

Pour le leader français du fraisage routier (240 salariés, 35M€ de CA), l'international fait un peu de bien, à l'heure où le marché français devient plus difficile. Michel Chauvet a en effet dû diminuer son parc machines (110 raboteuses, 20 balayeuses) et se séparer d'une quinzaine de collaborateurs.

« En novembre dernier, nous avons eu une activité en retrait de 30 % par rapport à l'année précédente. Nous sommes confrontés à une baisse des tarifs. L'entreprise reste bénéficiaire mais le résultat est moins important qu'en 2007. Notre avantage, c'est que nous sommes positionnés sur l'entretien des routes. Ce sont des investissements que les collectivités sont bien obligées de réaliser. Reste qu'il va falloir attendre jusqu'en mai ou en juin pour voir comment la situation évolue », estime le PDG.

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