Il fait partie des 561 membres du Medef qui pourront voter pour élire le futur nouveau président du Medef. Philippe de Portzamparc, président de la société de bourse Portzamparc, a été administrateur pendant 30 ans du Medef 44. Il est aujourd’hui un sage au conseil d’administration.
Si le Medef 44 soutient la candidature de Geoffroy Roux de Bézieux, le chef d'entreprise observe le nombre élevé de candidatures (sept il y a encore un mois) comme le signe d’une nouvelle dynamique que doit trouver le Medef. « J’ai connu une époque où il n’y avait que des gros barons de l’industrie au Medef. C’est fini aujourd’hui, il y a une multitude d’ETI et de PME, il y a donc un nouvel équilibre à trouver », explique-t-il.
« C’est nouveau de voir des candidats issus des régions. C’est logique que les régions tenter de réclamer plus de poids, plus de pouvoir alors que 70 % du PIB de la France se créé hors de Paris. » Lui plaide donc pour un Medef pragmatique, qui représente le chef d’entreprise et ses préoccupations quotidiennes. « Nous avons besoin d’un Medef de proposition, de travail. Il faut que les dirigeants se mouillent, se mobilisent. Le Medef se doit d’agir pour rapprocher », affirme le président de la société de bourse nantaise.
Selon lui, le futur président devra être un bon communicant, et surtout un bon pédagogue pour animer les débats qu’il faudra mener : « le Medef est capable de mobiliser des équipes pointues qui doivent être mises au service d’un juste équilibre, pas d’un pouvoir solitaire ».