Il opère dans la sélection génétique de palmipèdes (oies et canards) et l'accouvage industriel de ces mêmes espèces ainsi que des poussins de chair. Le groupe vendéen Orvia vient de reprendre la SAS Bréhéret (145 salariés, 14 millions d'euros de CA) l'un de ses confrères, basé à Beaupréau-en-Mauges.
L'effectif entièrement repris
L'ensemble du personnel a été conservé sur un site rebaptisé « Orvia- Couvoir de la Mésangère ». L'entreprise intervient dans la sélection et l'accouvage de canards en suivant les étapes de la reproduction, de la multiplication et de l'éclosion.
Orvia pèse aujourd'hui 90 M€ de CA
Directeur technique export chez Orvia depuis 1996, Gwénaël Boutin a été nommé directeur général opérationnel de cette nouvelle entité. Employant désormais 550 salariés (contre 400 début 2015) Orvia atteint la barre des 90 millions d'euros de chiffre d'affaires consolidés (dont 25 % réalisés à l'export).
50.000 m² supplémentaires
À l'étroit dans ses ateliers actuels, le Vendéen se dote grâce à l'opération d'un nouveau couvoir et de 50.000 m² de surfaces de production. L'outil « répond également à la nécessaire diversité des sites en matière de biosécurité », ajoute l'entreprise via un communiqué. Enfin, l'acquisition vise un objectif d'économies d'échelle. « En effet, dans le domaine de la génétique, les travaux qui étaient menés par la SAS Bréhéret seront poursuivis par Orvia Gourmaud Sélection, sur la base de la mutualisation des savoir-faire », indique la société. Le groupe de Montréverd en Vendée compte plusieurs sites de production de palmipèdes en France (France Canard, le Couvoir de la Seigneurtière, le Couvoir Blanchard et le Couvoir de la Mésangère) avec notamment des implantations au Louroux-Béconnais (Maine-et-Loire) et à Saint-Hilaire-de-Loulay (Vendée). Implanté à l'étranger, le groupe dispose de sites de production en Hongrie ou encore en Chine via une filiale créée en 2010.
Un groupe en plein essor
Orvia poursuit donc sa croissance. L'an dernier, son dirigeant Benoît Gourmaud annonçait vouloir investir 15 millions d'euros à moyen terme dont la moitié en France dans les trois ans.
Extension à Saint-Hilaire
Parmi ces investissements figure l'extension du couvoir de poussin de Saint-Hilaire de Loulay (unité dépendante du couvoir de la Seigneurtière). La première pierre sera posée en juillet 2016. Cet outil sera opérationnel au printemps 2017.
