
Elle avait levé plus de 800.000 euros en 2014, puis 2 millions l’an dernier. La biotech nantaise créée en 2014 par une équipe médicale spécialiste des greffes et un vétérinaire de réputation mondiale, vient de lever 780.000 euros auprès de ses actionnaires historiques. Une levée de fonds qui devrait lui permettre de poursuivre le développement de son premier produit dont l’introduction en clinique est prévue en 2018. Le démarrage des essais cliniques pour le produit phare de Xenothera, un immunosuppresseur pour la greffe, a commencé cette année.
« Notre positionnement est un peu atypique sur ce produit. Nous attaquons un marché existant, représentant 500 millions d'euros, avec une technologie de rupture », expliquait le docteur Odile Duvaux, directrice générale de Xenothera, dans nos colonnes l’an dernier.
La biotech possède par ailleurs un portefeuille de produits à un stade plus préliminaire. Tous sont protégés par une licence exclusive et mondiale du brevet au nom de Xenothera. Parmi eux figure une molécule dont l'action protectrice contre le virus Ébola a été saluée par un récent article dans une revue scientifique. Sa mise sur le marché ne devrait toutefois pas intervenir avant 2020 ou 2021.