Notre-Dame-des-Landes : Philippe de Villers écrit à Emmanuel Macron
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Notre-Dame-des-Landes : Philippe de Villers écrit à Emmanuel Macron

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Le débat autour du projet de transfert de l'aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes repart de plus belle. Philippe de Villiers écrit à Emmanuel Macron pour protester contre la construction de cette infrastructure.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Après la pétition lancée par Jean-Michel Mousset (plus de 2.900 signatures à cette heure), Philippe de Villiers, ancien président du conseil général de la Vendée et créateur du Puy du Fou, vient d'écrire une lettre ouverte à Emmanuel Macron pour protester contre le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

Le référendum de 2016 ? "Une imposture" pour Philippe de Villiers

Pourtant, l'an passé, la démocratie a parlé. Les partisans de l'aéroport ont remporté le référendum décidé par François Hollande. Pour Philippe de Villiers, cette consultation organisée auprès des électeurs de Loire-Atlantique est « une imposture. Le périmètre a été dessiné pour favoriser le "oui". Pourquoi la Vendée et le Maine-et-Loire qui sont parties prenantes aux études du syndicat mixte n'ont pas été consultés ? Car ils auraient voté contre ce projet », croit savoir le Vendéen.

Notre-Dame-des-Landes nuirait au Puy du Fou

Si Notre-Dame-des-Landes voit le jour, le temps de trajet entre l'aéroport de Nantes et le Puy du Fou serait plus long. Ce qui freinerait l'activité du parc de loisirs, assure Philippe de Villiers. « Tous les tours opérateurs mondiaux sont prêts à créer des offres conjointes si l'aéroport d'arrivée est Nantes Atlantique. Ils ne sont pas prêts à le faire si c'est à Notre-Dame-des-Landes », annonce-t-il, en rappelant qu'à l'époque où il était président du conseil général de la Vendée, il avait conditionné son accord à ce projet à la construction d'un nouveau pont sur la Loire, « un projet aujourd'hui dans le brouillard ».

Quand les partisans brûlent leurs cartes d'électeur

Depuis la nomination de trois médiateurs par le gouvernement, le débat entre les partisans et les opposants repart de plus belle. Il y a quelques jours, des partisans au projet d'aéroport avaient symboliquement brûlé des photocopies de leurs cartes d'électeur. Une façon pour eux de "célébrer" le premier anniversaire de la consultation de 2016 et de dénoncer eux aussi une "imposture" : le fait que l'Etat n'ait pas respecté les résultats du référendum malgré ses engagements.

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