Vendée
Négoce CHR : « Grâce à l'émission Cauchemar en cuisine, notre activité a augmenté de 30 % »
Interview Vendée # Commerce

Alexis Artis dirigeant de Négoce CHR Négoce CHR : « Grâce à l'émission Cauchemar en cuisine, notre activité a augmenté de 30 % »

S'abonner

Le cuisiniste vendéen Négoce CHR a été sélectionné pour installer des cuisines chez les restaurateurs qui participent à l’émission Cauchemar en Cuisine, diffusée sur M6. Après sa première apparition dans l’émission, le dirigeant, Alexis Artis, a reçu de nombreux appels. Et son activité a augmenté de 30 % par rapport à l’année dernière.

— Photo : Alexis Artis

Vous avez décroché un partenariat avec l’émission Cauchemar en Cuisine depuis le mois de juin. Quel est son impact sur votre activité ?

Alexis Artis : Dès le lendemain et le surlendemain de notre première apparition dans l’émission, nous avons reçu beaucoup d’appels. Notre activité, déjà soutenue, a augmenté depuis que l’on communique sur notre partenariat avec l’émission. Par rapport au mois de juin de l’année dernière, elle est en hausse de 30 %. Négoce CHR emploie 16 salariés et réalise 3,2 M€ de chiffre d’affaires, nous allons terminer l’exercice aux alentours de 4 M€. Notre croissance est d’environ 25 % par an et l’émission devrait nous permettre d’augmenter encore ce chiffre car elle nous fait gagner en visibilité et en crédibilité. Cela rassure les clients de nous voir à la télé. Mais il faut attendre un peu pour connaître le réel impact que cela aura sur notre chiffre d’affaires.

Étiez-vous nombreux en lice pour décrocher ce partenariat ?

A. À : Nous n’avons pas réussi à le savoir. En revanche, nous avons compris que la production cherchait une entreprise capable d’installer une cuisine mais aussi d’assurer le service après-vente et le dépannage. Pour elle, il était aussi important de trouver une société avec du stock pour fournir rapidement les restaurants qui participent à l’émission. L’autre point important était que le gérant puisse être présent lors des tournages et qu’il ne délègue pas cette mission à un commercial ou une autre personne de la société. Nous répondions à ces critères, cela a joué en notre faveur. Pour moi, c’est un nouveau challenge. Je le fais aujourd’hui parce que j’ai 30 ans, je ne le ferai peut-être pas demain. Cela nous prend pas mal de temps.

Comment vivez-vous les tournages et quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ?

A. À : Le premier tournage n’était pas évident. Le chef Etchebest est très médiatisé, c’est toujours impressionnant. Mais il nous a rapidement mis à l’aise. La mise en jambes était compliquée mais ensuite les tournages se sont déroulés beaucoup plus facilement, on connaît tout le monde désormais.

En revanche, notre méthode de travail n’est pas du tout la même. Au départ, nous devons aller sur place pour faire du repérage. Les tournages peuvent être aux quatre coins de la France, nous sommes déjà allés à plusieurs reprises dans le Sud donc nous parcourons beaucoup de kilomètres. Dans ces cas-là, il ne faut absolument rien oublier. Lorsqu’on travaille à proximité de nos ateliers de Saint Jean de Monts, nous avons l’habitude de revenir lorsqu’il y a un problème, là c’est impossible. Et parfois les établissements ne sont pas aux normes, les tableaux électriques sont défaillants ou il y a des problèmes de plomberie. Nous avons eu quelques surprises. Quand on ne peut pas gérer le problème, on prévient la production qui fait intervenir un professionnel. Récemment, nous sommes tombés sur une canalisation bouchée. Un plombier a dû intervenir pendant plusieurs heures. Nous avons un partenariat pour huit épisodes avec l’émission. Si cela se passe bien, le contrat sera prolongé. Pour l’instant, tout va bien. Pour nous, l’aventure est intéressante et ça casse la routine.

Vendée # Commerce