Les Pays de la Loire créent une foncière pour sauver les professionnels du tourisme
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Les Pays de la Loire créent une foncière pour sauver les professionnels du tourisme

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Pour aider les professionnels du tourisme à passer la crise, une foncière à capitaux essentiellement publics, dotée de 11 millions d'euros, propose de racheter leur établissement, le temps qu’ils recouvrent une santé financière.

Le secteur du tourisme représente 5 % du PIB des Pays de la Loire. — Photo : JDE

D’un côté, un secteur qui pèse 5 % du PIB de la région Pays de la Loire. De l’autre, des professionnels aux abois, frappés de plein fouet par la crise sanitaire, le confinement intervenant alors que la saison devait être pleinement lancée en avril-mai. Face à ces deux constats, la Région, la Banque des Territoires et la Caisse d’Épargne ont acté, le 17 juillet, la création d'une société foncière régionale dédiée au tourisme. Selon la présidente (LR) des Pays de la Loire Christelle Morançais, il s’agit d’une première nationale.

Comment fonctionne ce nouveau dispositif ? La foncière propose aux professionnels du tourisme dans la panade financière et propriétaires des murs de leur établissement (un hôtel par exemple) de le leur racheter. « A un prix raisonnable », précise Olivier Sichel, directeur de la Banque des territoires. Puis, la foncière réalise des travaux de rénovation énergétique du bâtiment. En contrepartie, le professionnel, qui donc bénéficie de liquidités grâce au produit de la vente, paie un loyer mensuel. Si sa situation financière s’améliore, il sera prioritaire pour le rachat des murs. La foncière intervient également financièrement dans des projets immobiliers touristiques qui devaient se concrétiser mais stoppés par la crise du Covid.

La nouvelle société née le 17 juillet est à même de mobiliser, dans un premier temps, 11 millions d'euros (5 millions d'euros provenant de la Région, 5 millions d'euros de la Banque des Territoires, 1 million d'euros de la Caisse d’Épargne), une somme permettant de financer 50 projets. Il n’est pas exclu qu’à l’avenir, en fonction des besoins, l’enveloppe grossisse.

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