Les chaussures de luxe Malefic Shoes "made in Pays de la Loire" au Concours Lépine  
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Les chaussures de luxe Malefic Shoes "made in Pays de la Loire" au Concours Lépine  

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La chef d'entreprise Morgane Cabaret a créé Malefic Shoes, un concept de chaussures haut de gamme personnalisables fabriquées entièrement dans la région, entre Saint-Gildas-des-Bois (Loire-Atlantique), Fougères (Ille-et-Vilaine) et Cholet (Maine-et-Loire).

Les clientes choisissent en ligne le type de chaussures, la couleur ainsi que les accessoires qui sont ensuite assemblés à la main à Saint-Gildas-des-Bois. — Photo : Malefic Shoes

Elle en rêvait depuis longtemps pour elle, elle se l’est donc fabriqué elle-même. Morgane Cabaret a créé Malefic Shoes, un concept de chaussures personnalisables à l’infini. Avec des noeuds, des plumes, des rubans ou encore des pattes mexicaines, voire même de la porcelaine et des bijoux de créateurs locaux, chaque accessoire peut se clipser sur une ballerine, ou des escarpins. Ces chaussures modulables fabriquées localement ont nécessité 3 ans de recherche et développement.

Le brevet développé avec le Cetim

Les souliers en eux-mêmes sont fabriqués à Fougères, en Ille-et-Vilaine, les accessoires dans deux ateliers de Cholet (Maine-et-Loire), Fingers style et de la maroquinerie Audouin, bien connus des marques de luxe parisienne. Selon le goût des clientes, qui choisissent le type de chaussures et les accessoires en ligne, le tout est assemblé à Saint-Gildas des Bois (Loire-Atlantique) dans l’atelier de 200 m² où Morgane Cabaret a installé Malefic Shoes « Tout est fait en France, j’y tiens », affirme la chef d’entreprise de cette TPE de 4 collaborateurs.

Anciennement commerciale, Morgane Cabaret s'est lancé dans l'entrepreneuriat en 2014. — Photo : Malefic Shoes

Même le brevet du concept de clip d’accessoire est local. Il a été développé au sein du Centre technique des industries mécaniques (Cetim) à Nantes. « Pour fabriquer les tout petits trous qui servent à clipser les accessoires, on a utilisé le process de moulage par injection métal utilisé dans l’horlogerie », explique Morgane Cabaret.

Le challenge du "made in France"

Le « made in France » est une performance en soi dans son secteur. « Je me suis rendu compte, au cœur du développement du produit, que de moins en moins de groupes du secteur ne fabriquaient toutes leurs chaussures en France. La plupart n’y font en réalité que l’assemblage ». Elle propose ses chaussures haut de gamme à 350 euros. « Mais ce sont toutes des pièces uniques que l'Ademe garantit 4 ans quand la plupart des chaussures vendues dans le commerce ne tiennent pas 6 mois », justifie la chef d’entreprise.

Des partenariats avec des acteurs du mariage

Depuis le début de la commercialisation en janvier, Morgane Cabaret a vendu ces chaussures à quelques futures mariées à la recherche de créations uniques, et commence à nouer des partenariats avec des franchises du mariage. Elle compte sur le salon Lépine où elle est présente jusqu’au 8 mai pour gagner en visibilité auprès de la clientèle parisienne, et pourquoi pas gagner un concours.

Pour lancer Malefic Shoes, cette ancienne commerciale dans les annuaires privés a bénéficié du soutien, via un programme européen, de la communauté de communes mais aussi de Réseau Entreprendre dont elle est lauréate depuis 2 ans ainsi que de BGE (Boutique de Gestion).

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