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Les ambitions d'Atom Food pour ses crêperies Kriesker
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Les ambitions d'Atom Food pour ses crêperies Kriesker

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Le groupe vendéen Atom Food, fabricant de produits régionaux et en charge de franchises dans la restauration, élargit sa carte. Sa nouvelle ambition : ouvrir en France des crêperies en associant au capital un couple motivé par l’aventure.

De gauche à droite : Alain Garrec et Olivier Vallée, directeurs généraux d'Atom Food, Marie Liénard, associée dans Kreisker, et Tugdual Rabreau, président d’Atom Food — Photo : ATOM FOOD

Atom Food a de l’appétit. Le groupe des Sables d’Olonne, créé il y a seulement deux ans et pesant déjà 200 salariés et 15 M€ de chiffre d’affaires (estimation pour 2020), veut faire pousser un peu partout en France ses crêperies Kreisker.

Avant tout acteur de l’agroalimentaire avec entre autres la marque Goulibeur (broyé du Poitou) et Le Gaufrier (gaufres de Liège), Atom Food est aussi présent dans la restauration. Le groupe a notamment en charge, sous forme de franchise, six enseignes de fast-food O’Tacos et Pitaya. Kreisker est donc une nouvelle incursion dans ce secteur, manifestation d’une volonté de développement et de diversification du groupe.

Des binômes pour gérer les restaurants

Il ne s’agit pas cette fois de franchises, mais de coentreprises. "Nous recherchons des duos, par exemple deux amis, un couple, ou des personnes qui souhaitent travailler ensemble… L’un des deux doit obligatoirement maîtriser la cuisine car, dans la restauration, la clé de la réussite, c’est le cuistot", décrit Tugdual Rabreau, président et cofondateur d’Atom Food. Le duo bénéficie d’une formation de deux semaines à l’École de la crêpe en Bretagne (à terme, celle-ci s’effectuera en interne).

Ce duo entre au capital du restaurant à hauteur, dans un premier temps, de 25 %. Il a la possibilité, au fil de son activité et selon ses souhaits, de monter jusqu’à 49 %. Dans cette co-entreprise, "Atom Food conservera toujours la majorité du capital", précise Tugdual Rabreau. Ces 25 % correspondent à 2 500 euros d’apports puisque le capital de départ est de 10 000 €. Atom Food s’occupe ensuite du financement. "Un Kreisker c’est aux alentours, en dehors de l’acquisition d’un droit au bail ou d’un pas-de-porte, de 250 000 euros d’investissement, précise Tugdual Rabreau, pour un chiffre d’affaires d’environ 500 000 euros."

Une première expérience "rentable"

Dans le modèle imaginé et mis en place par le groupe d’agroalimentaire vendéen, le duo de restaurateurs n’a pour tâche que de s’occuper du restaurant (cuisine, salle, approvisionnement). Atom Food se charge de toute la partie administrative, tels que le business plan, les ressources humaines, la facturation, les fiches de paie… Le lieu d’implantation est choisi en commun.

Un premier Kreisker a ouvert en novembre 2019 dans la ville même d’Atom Food, les Sables d’Olonne. "Malgré le confinement et le reconfinement, il est rentable", assure Tugdual Rabreau. Fort de cette première expérience, une autre crêperie ouvrira en décembre à la Rochelle. D’autres devraient suivre début 2021 : Biarritz et Béziers. À plus long terme, "l’idée est d’arriver à fin 2022 à une dizaine d’établissements, soit cinq ouvertures en 2021 pour cinq autres en 2022, puis par la suite une ouverture par mois", ambitionne celui qui avait créé le préfou Paso, revendu en 2018 à un autre groupe vendéen, Fleury Michon.

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