Depuis le 1er janvier 2017, les entreprises sont dans l'obligation de déclarer l'identité du conducteur pour certaines infractions routières commises avec un véhicule de société. « À part des logiciels de gestion de flottes de véhicules, lourds à mettre en oeuvre, il n'existait pas sur le marché de solution permettant à des artisans, des TPE ou de n'importe quelle entreprise mettant des véhicules à la disposition de ses salariés d'identifier les conducteurs de ces véhicules à un moment donné », explique Philippe Robin, gérant de la société Actif Systèmes à Saint-Philbert-de-Grandlieu.
Suivi en temps réel des conducteurs
C'est en réponse à ce manque que l'éditeur de logiciels spécialisés dans l'immobilier, mais aussi dans les solutions sur mesure, a développé un logiciel et une plateforme web, baptisés Kiconduit.com. Cet outil permet, en quelques clics, au conducteur de s'identifier sur Kiconduit.com lorsqu'il prend possession d'un véhicule de la société et au retour de celui-ci. Le chef d'entreprise dispose ainsi d'une visibilité en temps réel sur les conducteurs de ses véhicules et d'un historique sur plusieurs mois. Une option permet, en outre, à partir de la plateforme, de générer un code déclenchant automatiquement l'ouverture d'un boîtier sécurisé pour obtenir les clés d'un véhicule. Commercialisée depuis la fin du mois de mars pour un prix équivalent à celui d'un abonnement téléphonique, cette solution fonctionne depuis un PC mais aussi un téléphone ou une tablette. Le lancement de ce nouveau produit participe d'une volonté d'Actif Systèmes d'accélérer son développement commercial. La société qui existe depuis 20 ans, emploie six salariés et réalise entre 250 et 275.000 euros de chiffre d'affaires, tout en consolidant son coeur de métier, l'immobilier, souhaite en effet développer la commercialisation de nouveaux produits. Elle a dans ses cartons de nombreux projets sur tablettes tactiles, notamment pour les secteurs du BTP... « Nous concevons des logiciels pour simplifier le quotidien des entreprises. Nous nous inscrivons dans le processus de digitalisation des métiers », explique Philippe Robin.
