L’agence de développement économique Nantes Saint-Nazaire Développement a accompagné l’arrivée de 47 nouvelles entreprises à impact (qui se distinguent pour leur engagement social et environnemental) sur le territoire en 2022, contre 32 en 2021 (+47 %). Celles-ci représentent les deux tiers des 72 entreprises arrivées sur le territoire. Les entreprises à impact concernent majoritairement les filières des énergies nouvelles dont les énergies marines renouvelables (12), de la santé et des bioressources marines (5), des industries culturelles et créatives (9), de l’alimentation (5), et du transport à la voile (2). On peut ainsi citer, dans le secteur des énergies nouvelles, l’arrivée des entreprises Nouvergies, Aventa, Q Energy, Global Wind Service, etc.
Ces arrivées correspondent à la nouvelle orientation de l’agence Nantes Saint-Nazaire Développement qui, depuis quelques années, privilégie les projets non seulement en lien avec les filières économiques prioritaires mais en mesure de les transformer durablement.
Recul des entreprises du numérique
En revanche, les implantations d’entreprises dans le secteur du numérique (22 % des projets contre 50 % en 2019) reculent. Les projets accompagnés dans le numérique en 2022 sont majoritairement en lien avec la "tech for good" (numérique responsable) et la formation aux métiers du numérique. "Cette tendance sur le numérique s’explique par une stratégie de prospection plus ciblée autour des besoins du territoire et la volonté de ne pas mettre en tension les entreprises locales sur le recrutement de nouvelles compétences", souligne Nicolas Debon, directeur de Nantes Saint-Nazaire Développement.
Une dizaine de projets pour Saint-Nazaire
Au total, 11 entreprises ont fait le choix de s’installer à Saint-Nazaire en 2022, pour un total de 346 nouveaux emplois créés à l'horizon de trois ans. "Depuis deux ans, l’agence a engagé une stratégie de prospection offensive pour le territoire de la Carene (communauté d'agglomération de la Région Nazairienne et de l'Estuaire, NDLR), conformément à la volonté de renforcer et de diversifier l’économie locale, plus spécifiquement portée sur le secteur du numérique", indique Nicolas Debon.
Sur le volet international, malgré un contexte géopolitique incertain et un recul des investissements internationaux, 15 projets à capitaux étrangers ont été accueillis, dont une majorité en provenance d’Allemagne, ainsi que des projets d’origine scandinave dans le secteur des énergies nouvelles.
