Les couverts et les assiettes sont posés pour la première fois ce jeudi 30 juin 2022 à 18 h 30 sur les tables de Magmaa. Derrière ce nom, un food hall de 1 000 m² sur l’Île de Nantes, imaginé, construit et piloté par le groupe nantais Chessé. Cinq années après sa genèse, le projet de regrouper sous un même toit neuf restaurateurs indépendants et un bar aboutit, après avoir été freiné par le Covid. Pour quel montant d’investissement ? "Nous ne communiquons pas sur le sujet ni sur celui des loyers", fait savoir Pascal Chessé, dirigeant du promoteur-investisseur et gestionnaire en immobilier commercial. Il conserve une même discrétion sur le chiffre d’affaires de son entreprise.
Le groupe qui, dit-il, "a une vingtaine de projets en cours", avait été retenu par la Samoa (Société d’Aménagement de la Métropole Ouest Atlantique) dans le cadre d’un concours pour réhabiliter les anciennes halles Alstom, au cœur de l’Île de Nantes et du quartier de la Création. L’héritage industriel est du reste toujours présent puisque "la structure métallique centenaire a été démontée et restaurée, économisant 60 tonnes d’acier en ressource." Le bâtiment, comprenant une mezzanine, a été pensé comme une serre bioclimatique, "permettant un apport de lumière naturelle maximale et proposant une autorégulation en ventilation et température."
Une jauge d’un peu plus de 700 personnes
Les neuf kiosques de restauration (pizza, street food méditerranéenne, cuisine coréenne…), dont trois éphémères, mutualisent les espaces communs. 480 places assises sont disponibles alors que la jauge est estimée à un peu plus de 700 personnes. L’objectif est d’atteindre de 600 à 800 couverts par jour. Les touristes (les Machines de l’Île sont à quelques pas), les étudiants, les actifs et les riverains sont ciblés. Le lieu, ouvert du mardi au dimanche, sera animé cet été par des sessions live (DJ, concert), des cours de cuisine, des barbecues sur la terrasse et des activités bien-être.
Magmaa fera travailler environ 80 personnes, dont une dizaine issue du groupe Chessé, concessionnaire du lieu. Lequel voit ainsi ses effectifs passer, avec l’ouverture du food hall, d’une trentaine à une quarantaine de collaborateurs.