Face au conflit qui embrase l’Ukraine, les entreprises présentes dans l’État slave retiennent leur souffle. Le groupe vendéen Atlantic (2,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2021, 11 000 salariés, 28 sites industriels et 42 sites commerciaux dans le monde) a de con côté fermé, "provisoirement", son usine et ses bureaux sur place. Le spécialiste des appareils de confort thermique, dont le siège se situe à la Roche-sur-Yon, précise avoir "comme priorité absolue la préservation de l’intégrité physique" de ses collaborateurs.
L'usine d'Odessa et les bureaux de Kharkov fermés
Le groupe Atlantic est implanté en Ukraine depuis 2007 avec initialement une usine d’assemblage de chauffe-eau à Borispol, à proximité de Kiev. Les ventes étant au rendez-vous, Atlantic a décidé en 2008 de disposer de son propre site industriel. Une ancienne usine de production de chauffe-eau est à cet effet rachetée à Odessa, au sud-ouest du pays, non loin de la frontière moldave. Depuis 2009, Atlantic y produit des chauffe-eau électriques, au rythme de 1 760 par jour, et depuis 2011 des panneaux chauffants (2 600 fabriqués quotidiennement). La ville portuaire d’Odessa a été l’une des premières à subir les bombardements russes.
Le groupe Atlantic a également décidé de fermer, là encore temporairement, ses bureaux ukrainiens de Kharkov, la deuxième ville d’Ukraine, située à l’est du pays et proche de la frontière avec la Russie. Atlantic emploie au total 350 collaborateurs en Ukrain. À noter que le groupe vendéen dispose de cinquante collaborateurs à Moscou pour commercialiser quatre marques dans toute la Russie.
