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La start-up Naoden cherche 250 000 euros pour ses centrales bioénergétiques
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La start-up Naoden cherche 250 000 euros pour ses centrales bioénergétiques

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La start-up qui fabrique des centrales bioénergétiques cherche à lever 250 000 euros pour expérimenter de nouvelles formes de combustibles.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Ils ont vendu le mois dernier aux Coteaux Nantais leur toute première centrale bioénergétique et espèrent en vendre cinq autres d'ici la fin de l'année. Deux ans après leur lancement, les quatre fondateurs de la start-up nantaise qui construit des centrales fonctionnant avec des déchets verts, repartent à la recherche de fonds. Ils avaient levé 90 000 euros sous forme de royalties sur la plateforme nantaise Wedogood l'an dernier, cette fois-ci les associés de Naoden cherchent 200 à 250.000 euros auprès de business angels et de partenaires industriels.

Objectif : être à l'équilibre l'an prochain

La PME TMP, installée à Donges (Tuyauterie maintenance prestations), spécialisée dans la fabrication de conteneurs métalliques, a déjà manifesté sa volonté d'apporter 50.000 euros au capital. « TMP cherchait à diversifier ses activités et nous cherchions un partenaire pour l'assemblage », explique Cyril Terrien, l'un des quatre associés. Naoden espère être à l'équilibre en 2018. La start-up vise un chiffre d'affaires d'un peu plus d'un million d'euros à la fin de l'année puis trois millions l'an prochain. Objectif : 10 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2020. Ses « petites » centrales bioénergétiques, capables de produire entre 30 kilowattheures (kWh) d'électricité et 60 kWh de chaleur et d'électricité à partir de déchets biosourcés, intriguent autant les éleveurs que les collectivités et les industriels, curieux de savoir combien pourraient leur rapporter leurs déchets. La levée de fonds en cours devrait permettre de leur apporter une solution sur mesure. Pour répondre aux besoins de chacun de ses clients, Naoden travaille sur la combustion de nouveaux intrants. « Pour les éleveurs, nous travaillons sur les fientes de volaille, pour les industriels, sur les combustibles solides de récupération (CSR) qui finissent incinérés sans avoir été revalorisés », cite par exemple Cyril Terrien. La start-up travaille aussi sur le bois de classe B avec du vernis. L'an prochain, Naoden souhaite commencer à exporter ses premières centrales au Royaume Uni où la demande pour ce type de produits est de plus en plus forte.

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