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La start-up Filiz lance une plateforme pour mieux gérer les contrats d’alternance
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La start-up Filiz lance une plateforme pour mieux gérer les contrats d’alternance

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La start-up vendéenne Filiz sortira en septembre sa plateforme web visant à simplifier les démarches administratives pour la gestion des contrats d’alternance. La jeune société de bientôt cinq collaborateurs compte ensuite s’orienter vers un projet de plus grande envergure : accompagner les entreprises sur l’obtention d’aides de l’État.

Maxime Jacquet, cofondateur de la start-up Filiz aux Sables d’Olonne — Photo : Kristina Amarandos

Les créateurs

A 35 ans, Maxime Jacquet n'en est pas à sa première expérience d'entrepreneur. Il a créé sa propre agence web à Paris à l’âge de 19 ans seulement, avant d'intégrer dix ans plus tard une autre agence en tant que directeur de projet. Souhaitant se remettre à son compte, il aide ensuite les start-up dans leurs projets numériques, en indépendant. La volonté d’autonomie grandit en même temps que celle de quitter la capitale. Avec son épouse Aurélia, 32 ans, ils décident de quitter Paris pour le Grand Ouest et réfléchissent à un projet professionnel commun. Ils créent l'entreprise Pixel Labs en 2021, entre-temps devenue Filiz, au pôle Numerimer des Sables d’Olonne (Vendée).

Le concept

La start-up du couple d’associés qui comprendra en septembre trois autres collaborateurs développe une solution à destination des Centre de formation d’apprentis (CFA). Se voulant unique, elle a pour vocation de digitaliser l’ensemble du processus de rédaction, signature et gestion des contrats d’alternance. Maxime Jacquet précise son principe et ses applications : "Notre plateforme web permet aux établissements, étudiants et entreprises de se connecter et de ne remplir qu’une seule fois les documents nécessaires au contrat d’apprentissage. Nous automatisons un maximum de démarches pour leur faire gagner du temps."

Une fois les informations recueillies, "une convention entre l’entreprise et l’école est générée grâce à l'algorithme de Filiz, ainsi que le Cerfa", un document administratif permettant de prouver le contrat d’apprentissage en cours. Autre opportunité offerte par la plateforme, "automatiser les échanges entre l’entreprise et les opérateurs de compétences", lesquels, entre autres, financent l’apprentissage.

La première version de la plateforme de Filiz sera lancée en septembre.

Aurelia Jacquet, co-dirigeante de Filiz — Photo : Kristina Amarandos

Les perspectives

À ce jour, selon Maxime Jacquet, quatre CFA se sont dit intéressés. Situés à Nantes, Paris et Marseille, ils concerneraient 3 000 élèves. L'objectif de la start-up d’ici fin 2022 est d'atteindre 10 000 élèves pour un chiffre d’affaires de 250 000 euros. La rentabilité est envisagée dès janvier 2023. Une année qui marquera le vrai décollage de Filiz : "Nous tablons pour fin 2023 sur 50 000 élèves, soit 70 établissements environ, et un chiffre d’affaires de 700 000 euros", anticipe Maxime Jacquet.

Ce premier projet en annonce un deuxième de plus grande ampleur. "Nous souhaiterions, d’ici deux ou trois ans, proposer aux entreprises de les accompagner dans l’obtention des aides de l’État", annonce l'entrepreneur. Filiz scannerait et analyserait les subventions dont une société peut bénéficier.

"Depuis plusieurs mois, nous sommes en discussion avec des fonds d’investissement motivés par ce projet, assure Maxime Jacquet. Et si nous lançons une levée de fonds, ce sera pour faire accélérer celui-ci et pas avant. "

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