Loire-Atlantique
La Place Financière du Grand Ouest rencontre les fintechs
Loire-Atlantique # Finance

La Place Financière du Grand Ouest rencontre les fintechs

S'abonner

Une centaine d’entreprises membres du réseau du secteur de la finance NAPF ont rencontré ce mardi à l'Hôtel de Région une quinzaine de fintechs locales ( Finple, Lucca, Digitemis, Solfiz) et parisiennes. Un premier contact pour parler digitalisation, gestion des big data mais aussi blockchain et cybersécurité..

— Photo : JDE

L’événement avait lieu à l’Hôtel de Région, signe que le Conseil régional veut faire de la finance un des axes de soutien aux entreprises ligériennes. Sa présidente Christelle Morançais, vient d’ailleurs de signer une convention de trois ans avec NAPF, Place financière du grand ouest, le réseau organisateur de l’événement qui réunit 180 adhérents issus de sociétés cotées, de grands groupes, mais aussi des sociétés de capital-investissement et de grands réseaux bancaires.

Pendant une après-midi, près de 100 personnes ont échangé avec une quinzaine de PME de la fintech, sélectionnées par les membres de NAPF. « Nous avons sélectionné les entreprises qui étaient matures et qui avaient déjà faire leurs preuves », explique Philippe Audureau, président du réseau. Exit donc les start-up.

Quatre PME nantaises et deux angevines parmi la fine fleur de la fintech

Parmi les représentants de la fintech locale : Digitemis (1,5M€ de CA, 40 salariés) venu présenté ses solutions de cybersécurité, Finple qui édite une plateforme de financement participatif, Lucca (92 salariés, 5,7 M€ de CA) qui digitalise la gestion des services RH sans oublier Solfiz. Quelques angevins étaient aussi présents : Imbrikation (6 salariés) et son logiciel d’aide à la décision et Sindup (15 salariés) qui développe une plateforme de veille stratégique. Mais la grande majorité des sociétés de la fintech représentée sont parisiennes : Lemonway et Spendesk pour des nouvelles formes de solutions de paiement, Aston qui automatise les relances clients, Yooz, WeShareBonds, ou encore Vialink, Epsor, Kaishen et Prevision.io, spécialisé dans le financement obligataire des PME.

Cybersécurité, big data et digitalisation de l’administratif

L’après midi a été rythmée par des ateliers sur la protection des données personnelles, la présentation d’outils de gestion du big data pour l’aide à la décision, des services pour combler l’insuffisance de l’offre de financement. Il y était aussi question de nouveaux processus de facturation, des notes de frais, de recouvrement de créances etc.

« Ce sont des rencontres pragmatiques. Les postes fournisseurs, clients, la paie, aujourd’hui tout passe par la digitalisation. Les entreprises doivent s’ouvrir à des idées pour faire évoluer leur entreprise », explique Patrice Brochard, DAF du Groupe Dubreuil. « Par exemple chez Dubreuil, nous traitons 450 factures à l’année. Demain, nous aurons besoin d’outils pour tout digitaliser et automatiser cette tâche », poursuit le directeur financier.

Le sujet pas encore mature de la blockchain

Le sujet de la gestion des data a été particulièrement demandé par les membres du réseau NAPF. « C’est un sujet un peu complexe à aborder pour des chefs d’entreprise qui n’ont pas forcément les compétences en interne », remarque Philippe Audureau.

Autre sujet qui suscite des vives interrogations de la part des financiers du grand ouest : la blockchain. Le thème a aussi été abordé lors des rencontres mais beaucoup moins que ce qui était prévu à l’origine. « Il y a un an, nous pensions organiser des rencontres uniquement sur la blockchain, mais nous nous sommes rendu compte que le sujet n’était pas encore assez mature », justifie Benoit Thubert, responsable de la gestion des conseillers de clientèle privée chez Portzamparc.

Loire-Atlantique # Finance