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La Mie Câline : L'enseigne exporte son savoir-faire
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La Mie Câline : L'enseigne exporte son savoir-faire

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RESTAURATION La Mie Câline accompagne les industriels étrangers voulant créer une franchise de boulangerie et restauration rapide. Un premier projet a débuté à l'île Maurice.
— Photo : Le Journal des Entreprises

Et si La Mie Câline marchait dans les pas du Puy du Fou ? Tout comme le parc d'attractions, engagé pour la création de spectacles en Hollande, en Angleterre et en Russie, la franchise de boulangerie et restauration rapide exporte aujourd'hui son savoir-faire ! Déjà présent à l'international avec trois points de vente en Espagne (à Barcelone et Saint-Sébastien), le Vendéen appuie actuellement un projet de franchise de boulangeries du côté de l'île Maurice. Baptisé « Tamam », ce futur réseau est porté par un conglomérat local, Allied Food, également master franchisé KFC sur l'île. À ses côtés, la Mie Câline participe à la création du concept, apporte ses connaissances en ingénierie commerciale ou encore en process industriel. « Deux salariés d'Allied Food sont actuellement sur nos lignes de production pour apprendre à fabriquer », confie David Giraudeau, directeur général de La Mie Câline. L'ouverture du premier magasin est prévue à la rentrée.




Pays émergents dans le viseur

Comme pour le Puy du Fou, La Mie Câline répond à des sollicitations venues de l'extérieur. « Les industriels étrangers, notamment des pays émergents, qui veulent lancer une activité de pain, se tournent spontanément vers la France... Ubifrance nous a remonté des demandes », explique David Giraudeau. Discrète sur cette diversification, l'entreprise confie toutefois l'existence d'autres contacts en cours. La Mie Câline lorgne en particulier les pays émergents (Moyen-Orient, etc.). « Une grande partie de la population mondiale possède une alimentation à base de farine : de la baguette chez nous, à l'arabic bread au Moyen-Orient. Or aujourd'hui, beaucoup de pays sont en train d'industrialiser leurs process et de centraliser leur production, tout comme nous l'avons fait dans les années 80. D'où l'importance de notre expérience », analyse le directeur de l'enseigne.




« On forme depuis 30 ans »

Une diversification assez naturelle. « Cela fait 30 ans que l'on forme des franchisés. En outre, l'obtention de la certification ISO 9001 pour la qualité, nous a amenés à découper notre métier en process, à décortiquer tout ce qu'il faut faire pour réussir : en termes de recherche d'emplacement, de recrutement, d'animation de réseau etc., etc.




Expansion française ralentie En bonne santé, le réseau affiche une croissance de 6,5 % sur les quatre premiers mois de l'année. Mais a toutefois revu ses ambitions françaises à la baisse, du fait de la conjoncture. Alors qu'il tablait sur 250 magasins d'ici 2015, il devrait plutôt approcher les 230 (211 aujourd'hui). Présidée par André Barreteau, la société Monts Fournil qui fabrique les viennoiseries et détient certains magasins, emploie aujourd'hui 260 salariés (66 M€ de CA).







2008 a servi d'électrochoc

L'international s'inscrit donc comme un potentiel relais de croissance. À la manière des nouveaux concepts de magasins à l'extérieur des villes ou situés auprès des stations services (une douzaine aujourd'hui). « L'électrochoc de la crise de 2008 nous a conduits à innover. Tous ces projets en sont la conséquence », conclut David Giraudeau.

La Mie Câline



(Saint-Jean-de-Monts) Dirigeant : André Barreteau 2.000 collaborateurs 142 M€ de CA


02 51 59 19 19

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