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La menuiserie industrielle MéO investit 20 millions d'euros pour étendre son site de Cugand
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La menuiserie industrielle MéO investit 20 millions d'euros pour étendre son site de Cugand

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Numéro un français des menuiseries bois-aluminium, MéO repousse les murs de son site de Cugand en Vendée. Vingt millions d’euros financeront l’extension de l’unité de production, l’acquisition d’équipements et la création d’un bâtiment dédié à la logistique. La filiale du groupe Liébot composée de 420 collaborateurs anticipe 11 à 12 % de croissance en 2022.

Méo va étendre son usine à Cugand en Vendée tout comme faire construire un site logistique — Photo : méo

Le Covid et les confinements successifs ont eu des effets inattendus pour certains secteurs d’activité. Recentrage sur leur intérieur de la part des particuliers, besoin de nouveaux logements : les marchés de la rénovation et de la construction d’habitat, individuel comme collectif, ont été porteurs ces deux dernières années. Le groupe vendéen Liébot (plus de 3 000 collaborateurs, 600 millions d’euros de chiffre d’affaires), leader français des fenêtres et façades, en récolte les fruits. Début février, sa filiale K-Line, qui clôturait 2021 sur une croissance de 20 %, confirmait la création d’une septième usine en Vendée.

Un site de production arrivé à saturation

C’est désormais une autre filiale, MéO, qui lève le voile sur son projet d’investissement. Basé à Cugand au nord de la Vendée, le premier fabricant français de menuiseries bois-aluminium sur mesure (fenêtres, portes, baies coulissantes), engage 20 millions d’euros pour s’étendre et se moderniser. La PME de 420 collaborateurs, en croissance continue, a connu un fort dynamisme depuis 2020. Un effet conjugué des conséquences de la pandémie "et du lancement de nouveaux produits, notamment sur les portes d’entrée", précise le directeur général de MéO Franck Rostand. Alors que la menuiserie industrielle affichait une activité en progression de 16 % en 2021 (61 millions d’euros de chiffre d’affaires), elle anticipe de nouveau une forte croissance en 2022, de l’ordre de 11 à 12 %. Pour accorder ses capacités de production avec son développement, MéO repousse donc ses murs et recrute dans l’immédiat 25 collaborateurs.

3 000 clients en France sur le marché de l’habitat individuel

"Notre site de production, qui a démarré son activité en 2013, est quasiment arrivé à saturation", remarque Franck Rostand. Une extension, livrée en mars 2023, fera passer la surface de l’usine de 25 000 m² actuellement à 32 000 m². En parallèle, un bâtiment de 4 500 m² dédié à la logistique sera érigé. Ces constructions s’élèvent à neuf millions d’euros. Les onze millions d’euros constituant l’autre pan du volet d’investissement sont consacrés à l’achat d’équipements. "Nous disposons actuellement d’un centre d’usinage bois, fabriqué pour nous et qui date de 2012, poursuit le directeur général. Nous allons en installer un second, plus puissant". Avec l’intention de rehausser les capacités de production de 60 % d’ici mi-2024.

Cette année-là, se tiendront les Jeux Olympiques à Paris. MéO y participera, à sa manière. La PME vendéenne est partie prenante dans la réalisation de trois opérations de construction. Des bâtiments du village des athlètes, destinés après les épreuves sportives à devenir de l’habitat collectif, seront équipés de fenêtres bois-aluminium estampillées MéO.

L’habitat collectif et le tertiaire représentent 30 % de l’activité de l’industriel. Les 70 autres pour cent sont incarnés par le marché de l’habitat individuel résidentiel : ses clients, 3 000 en France, sont des professionnels-installateurs tels que des menuisiers, des constructeurs de maisons individuelles, des fenêtriers… Selon Franck Rostand, les fenêtres, portes, baies à structure bois-aluminium représentent environ 3 % du marché français de la menuiserie.

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