Il achète une foultitude d'objets d'occasion (téléphonie, informatique, jeux vidéo, hi-fi, musique, DVD, bijouterie...). Depuis son siège de Sainte-Hermine en Vendée, Happy Cash croît à vue d'oeil : une dizaine de boutiques naissent chaque année. Au total, l'enseigne compte aujourd'hui 67 magasins (dont 10 en propre), et accélère encore avec l'ouverture prévue de 15 à 20 magasins en 2015. Bien implantée dans le Grand Ouest, avec notamment quatre magasins en Vendée et quatre autres à Nantes, Happy Cash veut étendre son réseau dans le nord, l'est et le sud-est de la France.
Une centaine d'emplois créés
« Cela représente entre 80 et une centaine d'embauches, sachant que les équipes varient de trois à neuf salariés selon les magasins », indique Pascal Lebert, à la tête de la franchise vendéenne.
Belgique, Suisse, Portugal...
En parallèle, le dirigeant souhaite exporter son concept à l'étranger : « Il y aura des ouvertures en Belgique, en Suisse, au Portugal ou encore en Italie, au cours du second semestre ». Pascal Lebert ayant à la fois prospecté et reçu des demandes spontanées. Pour celui qui a été responsable des études marketing et stratégiques chez Bonduelle, après avoir travaillé pour le groupe Midial Chocolat Poulain, l'international n'est pas totalement étranger. Happy Cash, dont la centrale d'achats se trouve également à Sainte-Hermine, a enregistré un chiffre d'affaires de 40 millions d'euros en 2014 (contre 32 M€ en 2013) pour un effectif de 340 franchisés et salariés (contre 230 l'an dernier). Pascal Lebert gère 10 en propre (13 M€ de CA). Une trentaine de personnes travaille en Vendée.
Location et réparation
Si son coeur de cible reste les centres-villes d'agglomérations de taille moyenne comme Brest ou Angers, avec des magasins de petite taille, l'enseigne occupe aussi le terrain en périphérie de ville ou dans de grandes métropoles. Continuant de faire évoluer son concept, elle vient de lancer de nouveaux services de location et réparation. Le premier propose des locations allant d'une journée jusqu'à six mois, sur une partie de sa gamme (outils de bricolage, téléphonie, informatique...). Le second permet de réparer un peu toutes les familles de produits qu'il commercialise.
Économie de l'usage
Libre au client d'évaluer le coût de réparation, avant de se décider ou de mettre son bien à la vente. Les magasins franchisés s'y mettent peu à peu. « Les consommateurs passent progressivement d'une philosophie de la possession des biens à une économie de l'usage. On souhaite répondre à un besoin croissant », explique le patron la franchise. Pascal Lebert estime que « ces deux activités pourraient représenter 10 à 20 % de l'activité d'ici trois ans ». Un levier significatif pour conforter sa place de numéro 4 de son secteur, qu'il revendique sur le marché français, derrière des noms comme Cash Converters, Easy Cash ou encore Cash Express.
Happy Cash
(Sainte-Hermine) Dirigeant : Pascal Lebert 340 salariés et franchisés 32 M€ de CA (réseau) 02 51 29 02 27
happycash.fr
