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Frédéric de Gombert : « Akeneo doit réaliser la moitié de son activité aux États-Unis »
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Frédéric de Gombert PDG d'Akeneo Frédéric de Gombert : « Akeneo doit réaliser la moitié de son activité aux États-Unis »

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Grâce à la levée de fonds de 41 millions d’euros réalisée auprès du fonds américain Summit Partners, la société nantaise ​Akeneo​ (180 salariés), qui édite une solution de gestion des informations produits et des catalogues pour le commerce omnicanal, va pouvoir accélérer son activité américaine et investir massivement dans l’intelligence artificielle.

Frédéric de Gombert, PDG d'Akeneo. — Photo : Akeneo

Le Journal des Entreprises : Vous venez d’annoncer une levée de fonds de 41 millions d’euros auprès du fonds américain Summit Partners…

Frédéric de Gombert : Oui, c’est un fonds d’investissement qui est connu pour avoir investi dans des entreprises telles qu’Uber ou Veepee (Vente Privée). C’est un fonds basé à Boston, où est aussi implanté Akeneo. Nous avons rencontré ses représentants début juin. L’opération s’est conclue assez vite, dès fin août. Cette levée de fonds ne change pas la gouvernance d’Akeneo, nous (les trois fondateurs Frédéric de Gombert, Nicolas Dupont-Benoit Jacquemont) restons majoritaires au capital (les investisseurs historiques Alven, Partech et Salesforce Ventures, ainsi que Stephan Dietrich, membre du conseil d’administration d’Akeneo, ont également investi dans cette opération, NDLR).

Quelles sont les motivations de cette levée de fonds ?

F. de G. : L’objectif reste de réaliser la moitié de notre activité aux États-Unis, où je passe désormais deux semaines par mois. Aujourd’hui, le chiffre d’affaires américain représente plutôt 20 % de notre activité (Akeneo ne communique pas son chiffre d’affaires, NDLR). Depuis six mois, nous avons reconstruit l’équipe basée à Boston, qui est passée de 8 à 25 collaborateurs. Nous avons signé des partenariats avec Cpulse, Warner Music.

« Nous avons besoin de recruter 100 personnes, majoritairement à Nantes. »

L’autre enjeu de cette levée de fonds, c’est d’investir sur la R&D, et notamment sur l’intelligence artificielle, pour notre solution de gestion des informations produits et des catalogues. Nous voulons automatiser le plus de tâches possible pour nos clients, pour qu’ils aient le moins possible à travailler sur leurs bases de données produits. Nous avons pour cela besoin de recruter 100 personnes, majoritairement à Nantes.

Allez-vous devoir déménager de l’hôtel particulier de la place Mellinet ?

F. de G. : Non, ce n’est pas prévu. Nous allons sûrement devoir réaménager l’autre hôtel particulier voisin, situé place Mellinet, que nous louons déjà depuis quelques mois. L’objectif est que nous atteignons les 300 salariés d’ici à fin 2020.

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