Europe snacks : 50 millions d'investissement sur cinq ans
# Agroalimentaire # Investissement

Europe snacks : 50 millions d'investissement sur cinq ans

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En s'associant avec l'entreprise anglaise Kolak, Europe Snacks vise les marchés européen pour assurer sa croissance.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Le Journal des Entreprises : Vous êtes le nouveau directeur général d'Europe Snacks. Quels sont les objectifs du groupe en termes de CA ?

Nicolas Eymeoud : Nous souhaitons, au niveau du groupe, atteindre 500 millions d'euros de chiffre d'affaires dans les cinq ans, ce qui revient à le doubler. Pour y parvenir, nous voulons nous placer sur un positionnement européen. Le premier marché continental sur les produits apéritifs est l'Angleterre, le second l'Allemagne et le troisième la France, suivie de l'Espagne et de l'Italie.

Votre rapprochement avec Kolak correspond donc à cette stratégie...

N.E. : Kolak (1.000 salariés, 140 millions d'euros de chiffre d'affaires) voulait aussi se rapprocher d'une société qui avait une volonté de développement au niveau européen. Les membres fondateurs de cette société restent très présents au sein de la société mais c'est Christophe Fenart qui est P-dg de l'ensemble (1.400 salariés, 250 millions d'euros de chiffre d'affaires).

Prévoyez-vous d'investir dans les différentes unités de production pour atteindre ces objectifs ?

N.E. : Nous comptons investir 50 millions d'euros pour les cinq ans à venir. 20 millions seront destinés à la France pour ces deux prochaines années. Un tiers sera dédié à l'optimisation de la productivité en particulier sur le site de La Séguinière, un tiers à l'augmentation de la capacité de production à Saint-Denis-la-Chevasse et le dernier tiers sera consacré à la R & D. De nouvelles embauches sont-elles prévues ? Nous ajusterons les volumes d'emploi au fil des besoins. Nous nous employons à développer les compétences des salariés et recruter du personnel technique lié à l'automatisation de nos lignes mais il ne devrait pas y avoir de grosses variations.

Lancerez-vous à terme votre propre marque ?

N.E. : Nous sommes dans une logique où nous entendons être le partenaire privilégié au service des marques de nos clients sur l'ensemble des produits salés. Donc ce n'est pas à l'ordre du jour. Nous produisons quelques produits sous notre marque pour la RHF, mais ce n'est pas du tout la même démarche.

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