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Des capteurs pour cultiver les données des maraîchers
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Des capteurs pour cultiver les données des maraîchers

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En partenariat avec une start-up parisienne, Divatec va commencer en avril la fabrication de capteurs d'humidité, de températures et de lumière pour les maraîchers, horticulteurs et arboriculteurs. Avec les données récupérées, les cultivateurs pourraient optimiser leur récolte, et réduire l'utilisation de produits phytosanitaires.

— Photo : Divatec

Et si les maraîchers devenaient des pro de la gestion de la data ? C’est la technologie que propose en tout cas la PME Divatec, installée à La Chapelle-Basse-Mer. Elle vient d‘être distinguée au SIVAL à Angers, le salon professionnel des acteurs du végétal, pour sa dernière innovation. Elle a développé, en partenariat avec la société parisienne Meglab, Clima+, un réseau de capteurs d’humidité, de lumière et de températures qui permet d’optimiser les cultures et de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires.

Récolter des données pour anticiper les maladies

En soi, l’utilisation de capteurs par les agriculteurs, n’est pas nouvelle. Cela fait même des années que Divatec la propose à ses 350 clients pépiniéristes, horticulteurs, arboriculteurs, maraîchers en Pays de la Loire et Bretagne. La PME de 20 salariés qui réalise 5,5 millions d’euros de CA est à l’origine spécialisée dans l’installation d’équipements de pompage, irrigation mais aussi électricité et informatique pour les acteurs du monde végétal.

L'innovation c'est le coût

L’innovation, c’est le coût. Avec la solution développée par son partenaire parisien, Divatec casse les prix. « La plupart du temps, les maraîchers investissent dans une seule sonde installée dans un coin de la serre. Le prix minimum est de 1 000 €, et ça peut monter jusqu'à 350 000€. Avec Clima+ ils peuvent en installer une quinzaine», explique Jean-Michel Mahé, cofondateur et dirigeant de Divatec. Les acteurs du végétal peuvent ainsi installer des capteurs sur 3 niveaux : un en haut de la plante, un en bas au niveau des racines, et un au milieu.

Fabrication en avril

« Il devient alors possible de récolter des données très précises et même d’anticiper des maladies », poursuit le dirigeant. Le prototype a été validé. Reste à lancer la commercialisation. Deux serres nantaises testent le principe : les serres de Goulaine, à Basse-Goulaine, et le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes ( CTIFL).

La fabrication commencera en avril. Pour l’occasion, Divatec créé une société commune baptisée Oyolab avec son partenaire parisien. Le siège social sera à La Chapelle-Basse-mer. Parallèlement, la PME Divatec poursuit son développement et propose ses solutions à l’international, au Portugal d’abord, et plus récemment au Bénin.

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