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Depuis Luçon, les plaques Funépro traversent la France en moins de 24 h
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Depuis Luçon, les plaques Funépro traversent la France en moins de 24 h

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L'entreprise spécialisée dans les plaques funéraires a une filiale spécialisée dans la fabrication et l'expédition express pour toute la France.

— Photo : Le Journal des Entreprises

« Quand on me demande quel métier je fais, je réponds souvent que je travaille dans la communication au service du deuil », annonce Sylvestre Olgati, directeur général de Funépro. L'entreprise évolue sur le marché du funéraire et en particuliers celui des plaques funéraires. L'entreprise emploie une soixantaine de salariés, dont une quarantaine dans ses ateliers et réalise un chiffre d'affaires de 7,6 millions d'euros en 2016. Un chiffre en progression de 7 % par rapport à 2015 et un taux de marge correct. L'entreprise continue d'investir et recrute pour maintenir, voire développer, ses positions.

Marché prévisible mais plus concentré

« Avec 580 000 décès par an et des prévisions qui augmentent à 700 000, nous évoluons sur un marché qui est relativement prévisible, analyse le dirigeant. Il y a de la concurrence mais la clientèle est assez captive vis-à-vis des acteurs qui évoluent dans ce secteur. Depuis deux ans, on assiste à un mouvement de concentration. Pour nous qui sommes indépendants, il faut être prêt à affronter un tel contexte. »

Valeur ajoutée du made in France

Pour s'en sortir dans ce contexte, une seule solution : augmenter la valeur ajoutée par la qualité et le service. « Nous sommes sur un positionnement haut de gamme avec un gros niveau de service. En fabriquant en France et en mettant en avant un savoir-faire, on y arrive », détaille Sylvestre Olgiati. Les plaques fabriquées à Luçon sont finies à la main et l'entreprise propose un service personnalisation et de livraison en moins de 24 heures partout en France. 16 salariés sont dédiés à cette seule activité.

Plus de 3 000 références

Pour tenir le choc face aux produits importés depuis des pays où la main-d'oeuvre est moins onéreuse qu'en France, l'entreprise a choisi de fabriquer à la demande. Une démarche qui lui permet notamment de limiter ses stocks. Elle a particulièrement investi dans le design. « Comme dans la mode, nous sommes sur trois collections par an pour être au plus proche des tendances », explique le dirigeant.

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