Nantes
Comment ShareMat a convaincu les investisseurs lors de sa levée de fonds
Nantes # Informatique # Levée de fonds

Comment ShareMat a convaincu les investisseurs lors de sa levée de fonds

S'abonner

La start-up nantaise ShareMat, qui a conçu des outils collaboratifs pour partager l'usage des matériels dans le secteur de la construction, a levé 2 millions d'euros en septembre dernier. Objectif : créer rapidement un parc numérique de 30 000 marchés et conquérir des clients.

Jean-Luc Firmin, président et cofondateur de la start-up ShareMat — Photo : ShareMat

Créée en avril 2017 à Nantes, la start-up ShareMat (8 salariés) a développé deux plateformes collaboratives à l’attention des professionnels de la construction. L’une permet de gérer une flotte de matériels de travaux publics, après avoir numérisé toutes les informations les concernant. L’autre permet, comme sur les réseaux sociaux, de créer des groupes privés pour partager l’usage de ces matériels.

« Nous assistons à une montée en puissance de l’utilisation des données et des logiciels dans le secteur de la construction. En associant les outils digitaux et la notion de partage, nous permettons à nos clients d’améliorer leur rentabilité, en optimisant l’utilisation de leur parc de machines », détaille Jean-Luc Firmin, cofondateur de ShareMat, avec Xavier Courjaret.

L'avantage de ShareMat : sa vision claire du marché

Après avoir mis ses plateformes sur le marché en avril 2018, à l’occasion du salon Intermat, ShareMat a levé 2 millions d’euros auprès de Go Capital et d’industriels, en septembre dernier. Objectif : être en capacité de conquérir rapidement des clients et de créer un parc numérique de 30 000 matériels de travaux public.

« L'une de nos forces face aux investisseurs : nous parlions le langage start-up, mais nous connaissions aussi notre métier. »

Les deux associés se sont fait accompagner par un cabinet pour mener à bien leur démarche de recherche de fonds. Il les a aidés sur la structuration du dossier, la prise de rendez-vous, etc.

« De novembre 2018 à février 2019, nous avons fait un tour très large des investisseurs potentiels, avec à l’esprit l’éventualité d’une seconde levée de fonds. Plusieurs arguments ont convaincu les investisseurs : nous parlions le langage start-up, mais nous connaissions le métier, avec des réussites dans les plateformes logicielles pour la construction. Nous avions une vision claire du marché et de son évolution, grâce à des liens étroits avec la Silicon Valley, qui nous a d’ailleurs inspiré le concept de ShareMat. Enfin, nous avions prouvé la pertinence de nos produits avec le gain de nos premiers clients », raconte le dirigeant.

Formaliser un ou deux montage financiers a pris 4 mois, suivis de 4 autres mois pour finaliser la négociation.

Nantes # Informatique # Levée de fonds