Reprise en juillet 2015 par Henri Brisse et Alain Saint-Oyant la société Caron Piscines (ex-société Lermite) a clos son exercice fiscal 2016 sur une hausse de 23 % de son chiffre d’affaires. Celui-ci s’établit à 9,6 millions d’euros, tandis que les effectifs de l’entreprise ont progressé de 48 salariés au moment de la reprise à 60 actuellement. « Le marché est plutôt sain, notre carnet de commandes est bon. Nous essayons de mettre en place toutes les briques nécessaires à notre stratégie de montée en gamme. Notre ambition est de doubler notre chiffre d’affaires entre 2015 et 2020 pour atteindre 15,8 millions d’euros », annonce Henri Brisse, P-dg de Caron Piscines.
Nouveaux produits
Cette stratégie s’articule autour d’un plan produit à quatre ans prévoyant le lancement de nouveautés. « Nous allons par exemple proposer une offre de piscines en mosaïques, un segment de marché sur lequel il y a peu d’acteurs, en partenariat avec Ezzari, une société de Redon », commente le dirigeant qui poursuit : « notre service R&D a pour mission de développer des produits et solutions innovants qui apportent de la valeur ajoutée à nos clients ».
Nouveaux services
L’entreprise a également structuré sa stratégie client. En ce début d’année, elle lance une offre de services portant sur l’entretien, le nettoyage, l’hivernage, etc. des piscines. Dans le même temps, le parcours client est revisité depuis la prise de commande jusqu’à la livraison du chantier, en passant par les travaux. « Nous allons mettre en place pour chaque client une enquête visant à mesurer sa satisfaction lors de ces trois phases », indique Henri Brisse. Dans le même temps, l’entreprise déploie une nouvelle identité de marque visant à positionner Caron Piscines comme LA marque haut de gamme du marché.
Recentrage sur la France
Enfin, après avoir annoncé un développement sur les marchés européens, l’entreprise fait marche arrière et préfère renforcer son organisation commerciale en France. « Nous nous apercevons que nous sommes performants là où nous vendons les piscines et les construisons. La problématique de l’international ne ferait sens que si nous exportions des kits. Notre stratégie actuellement c’est de dupliquer sur l’ensemble de la France le modèle qui fonctionne dans le Nord-Ouest », précise Henri Brisse.
