Comment est née l’association Confluence ?
Fabrice Brangeon : En mars 2020, une journée de rencontres et d’échanges a été organisée à Aigrefeuille-sur-Maine par sept clubs d’entreprises du Vignoble nantais, avec le soutien de la CCI. Outre une conférence, les dirigeants du territoire ont pu discuter entre eux, rencontrer des intervenants extérieurs tels que des consultants, des banquiers, des assureurs… Mais pas de politiques : nous étions proches des élections municipales et ce n’est pas notre objet. Cette manifestation était une première sur le territoire. C’est à partir de là qu’a été lancée l’idée de créer l’association Confluence.
Qui la compose ?
F.B. : Ces sept associations d’entreprises (1), lesquelles entreprises vont du commerce à la TPE jusqu’à la PME. D’autres associations du Vignoble nantais sont du reste invitées à nous rejoindre si elles le souhaitent. Attention, Confluence n’a pas vocation à se substituer à elles, à les remplacer, à parler en leur nom. Chacune conserve sa raison d’être.
Quel est alors le rôle de Confluence ?
F.B. : Organiser tous les deux ans un événement majeur sur le modèle de la première journée d'échanges de mars dernier, ce pour faire rayonner le territoire économique du vignoble et ses associations. Le prochain aura lieu en 2022 à Vallet. Nous sommes situés entre plusieurs pôles très dynamiques - la métropole nantaise, le nord Vendée et les Mauges - et nous aussi nous le sommes. Mais nous avons besoin de nous affirmer un peu plus.
Quels sont les atouts du Vignoble nantais ?
F.B. : Il dispose de nombreuses zones industrielles composées de commerçants et d’entreprises dynamiques et en développement, qui ont besoin d’infrastructures et d’embaucher. Par ailleurs, les communes qui le composent se sont beaucoup développées ces dernières années, le foncier et l’immobilier étant chers et peu disponibles sur la métropole nantaise. Clisson, Vallet ou Le Pallet ont beaucoup grossi par exemple, et plus d’habitants veut dire plus de commerces et plus d’entreprises qui s’installent. Enfin, je n’oublie pas le vignoble qui fait partie de l’identité de notre territoire. Il souffre malheureusement d’un déficit d’image dans le département même de la Loire-Atlantique. Et pourtant, les vignerons font de la qualité et il faut que ça se sache.
Et quelles sont les difficultés de ce territoire ?
F.B. : Ce n’est pas nouveau, nous manquons d’infrastructures routières. La quatre voies Nantes-Cholet, c’est très bien. En revanche, pour ce qui est du réseau transversal, il y a des manques.
(1) L’Association des commerçants et artisans de Clisson (120 entreprises, 800 salariés), le Club Alliance (70 PME, 4 300 collaborateurs), Dorices Développement à Vallet (54 entreprises, 1 100 salariés), le Groupement aigrefeuillais des professions libérales, artisans, commerçants et entreprises (55 entreprises, 400 salariés), le Réseau d’affaires du Vignoble nantais (30 entreprises, 150 collaborateurs), Tabari Croissance à Clisson (30 entreprises, 1 100 salariés) et Le Trèfle à la Haye-Fouassière (35 adhérents, 200 collaborateurs).
