Dirigeant associé de l’entreprise de services numériques A5Sys depuis 2011 et fondateur de la start-up Boost my Mail, Arnaud Guillet est aussi membre du réseau Germe et du Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) depuis 10 ans. Il consacre 20 journées par an, soit 10 % de son temps à ces deux réseaux.
Une « formation continue » qu’il juge indispensable pour son entreprise. « J’y consacre beaucoup de temps mais depuis que je m’y suis engagé, la société a doublé de taille et a triplé sa rentabilité. Je ne sais pas si c’est directement lié, mais j’ai bien l’intuition que oui », explique-t-il. Il est entré au réseau Germe (Groupe d’entraînement et de réflexion au management des entreprises) en 2008, alors qu’il était encore manager d’une équipe de 30 personnes au sein d’A5Sys. « Je voulais alors me préparer à la reprise de l’entreprise après le départ à la retraite du PDG et fondateur Jean-Paul Bertaud qui m’a passé le relais trois ans plus tard en 2011. Pour me préparer, je m’étais inscrit à un MBA et j’avais fait du coaching mais c’est le réseau Germe qui m’a vraiment permis de travailler mon leadership ».
Les journées immersives, les rencontres avec des personnes d’autres milieux comme des chefs d’orchestre, des psychologues, des sportifs, ont permis au chef d’entreprise nantais de répondre aux questions fondamentales que tout dirigeant devrait se poser : Est-ce que j’ai envie d’être dirigeant ? Après quoi je cours ? Quel est mon rapport au pouvoir, à l’argent, aux autres ? C’est le réseau Germe qui l’a aidé à répondre à ces questions. « À 42 ans, je suis aujourd’hui totalement aligné entre ce que je fais, ce que je pense et ce que je suis, grâce à ce qu’on peut appeler cette formation continue. J’y ai développé ma solidité intérieure ». Il émerge systématiquement des idées de ces moments de réflexion avec les autres membres qui, pour 80 % d’entre eux, ne sont pas dirigeants mais DRH ou responsable d’équipe. « Avec eux, je trouve une liberté de parole, de la bienveillance, de l’écoute du conseil, c’est une bouffée d’oxygène. C’est complémentaire avec mon engagement au CJD Nantes qui est plus tourné vers la mise en action. Mon engagement dans ces réseaux m’a permis de prendre une vraie posture, de construire un système managérial propre à mon entreprise, très collaboratif. »
