Ayant son siège social à Pleurtuit (Ille-et-Vilaine) et implanté à Brest, Rennes, Lorient et Cherbourg, Marc SA (17 sociétés, 1 100 salariés), filiale du groupe Gagneraud, est un des leaders des travaux publics et du bâtiment en Bretagne. Après deux mois de confinement, l’entreprise reprend le travail, avec une activité « de l’ordre de 60 à 70 % ». Elle liste cependant de nombreuses difficultés : trésorerie fragilisée, coûts indirects/impacts de réalisation de chantiers en mode contraint… D’où l’appel de Romain Lehoux, directeur général du groupe, à « un pacte de non-agression » de l’ensemble de la chaîne du secteur. « Dossier par dossier et au cas par cas, la question va être : qu’est ce qui est pris en charge et par qui ?, avertit Romain Lehoux. Maîtres d’ouvrage publics ou privés : il s’agit de réfléchir ensemble à un mode de prise en charge ou de compensation adapté avec une clé de répartition juste. Il faut trouver un nouvel équilibre entre ce qui a été vendu et ce que coûte à présent tout chantier. »
