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Puissance maximale pour les chargeurs verts de Green-e
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Puissance maximale pour les chargeurs verts de Green-e

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La start-up rennaise IXT Europe (ex-Byzlab) veut multiplier le chiffre d'affaires de sa marque phare Green-e par dix cette année. Ses chargeurs écolos séduisent de plus en plus de distributeurs en France et à l'international. Désormais alliée avec son fabricant chinois, la start-up est pleine d'énergie.

— Photo : © Ludivine Viguier

IXT Europe se diversifie et monte en puissance. Concepteur de chargeurs en matériaux recyclés et recyclables, l’entreprise rennaise fondée en 2013 par Guillaume Bensi (sous le nom, à l’époque, de Byzlab) est passée à la vitesse supérieure. Car sa marque phare, Green-e, a séduit avec ses chargeurs écolos. D’abord vendue chez Orange, puis chez Fnac-Darty et maintenant chez Lyreco, la petite marque a tout d’une grande. Mais à ce stade-là du développement, il faut donc du stock, des fonds, et une puissance de frappe pour assurer les commandes et la logistique. Le dirigeant fondateur, Guillaume Bensi, décide alors de s’associer avec son fabricant chinois en 2019, pour assurer la cadence. « Nous avions d’abord essayé de lever des fonds, mais nous intéressons peu les investisseurs car nous ne sommes pas une entreprise du digital, raconte Guillaume Bensi. Mon fabricant, basé à Hong Kong, a l’usine (650 collaborateurs) et le cash. Son dirigeant, Sam Ho, m’a alors proposé de nous associer à 50/50 pour créer une nouvelle structure, IXT Tech, qui pourra produire pour Green-e et pour d’autres clients qui viennent se sourcer directement en Chine ». Le montant de l’investissement est tenu secret.

Chiffre d’affaires multiplié par dix

De son côté, la structure française propriétaire de Green-e, IXT Europe (dont Guillaume Bensi est le seul actionnaire), garde la main sur la R & D et l’ingénierie, avec son équipe de trois collaborateurs. Avec la force de IXT Tech, IXT Europe va ainsi pouvoir aller chercher d’autres marchés. Green-e entre également dans les rayons de Carrefour, d’Intermarché et de Boulanger. La marque réalisait jusqu’alors +30 % d’activité par an, dépassant en 2019 le million d’euros de chiffre d’affaires (70 % en France, le reste en Europe). « Nous visons les 11 millions d’euros à fin 2020 avec 2 millions de pièces vendues, et le millier de points de vente en France », annonce désormais Guillaume Bensi, qui a maintenant des vues sur l’Asie et les États-Unis. Un commercial Europe est par ailleurs en cours de recrutement.

Sa marque, de plus en plus présente, propose aujourd’hui 22 références d’accessoires de charge dits « eco-friendly » pour smartphones et tablettes (câbles, chargeurs, casques, écouteurs…). « Nous développons également des gammes clé en main pour nos clients sous leur marque distributeur », ajoute Guillaume Bensi sans citer de noms.

Câbles biodégradables, univers audio et sacs ordinateurs

Ce qui séduit et porte la marque, c’est également son engagement dans l’économie circulaire. Au-delà de câbles plastiques recyclés, Green-e propose un kit de recyclage permettant au consommateur de renvoyer gratuitement son ancien câble pour qu’il soit recyclé. Un partenaire normand, Morphosis (basé près de Fécamp), valorise ensuite ces matériaux. « Bientôt, nous allons proposer au consommateur de nous renvoyer aussi ses batteries au lithium », annonce Guillaume Bensi. Et pour aller plus loin dans l’écologie, Green-e sort en septembre une nouvelle gamme de chargeurs premium en résines biosourcées avec un câble biodégradable. La marque va aussi se faire des petites sœurs, comme Wizmee, marque d’écouteurs qui va devenir tout un univers audio. Dans les cartons également, des sacs ordinateur conçus à base de plastique recyclé.

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