Depuis vingt-cinq ans, Signa-Vision, à Cesson-Sévigné, imprime et installe chez ses clients des supports publicitaires divers et variés. De l’impression numérique adhésive surtout (mais aussi sur plexiglass, bâche, drapeau…) : habillage de vitrines et de véhicules, signalétique intérieure et extérieure, décorations et PLV, stands publicitaires, panneaux de chantiers, etc. « Nous exerçons notre métier sur un marché mature, constate Christian Bazerque, directeur de Signa-Vision. Il y a de l’activité pour tout le monde. Mais pour nous démarquer et trouver de nouvelles activités, nous avons décidé d’investir dans une machine à impression additive ». Autrement dit une imprimante 3D, qui a nécessité un investissement de 50 000 euros. Elle permet d’imprimer en relief un objet mesurant jusqu’à un demi mètre cube. « Nous allons tester le marché, confie le dirigeant. Nous savons tous ce qu’est cette technologie, qui existe depuis trente ans, mais elle est peu utilisée dans notre domaine, car beaucoup de gens se demandent à quoi ça sert ! Elle est surtout connue pour le prototypage dans l’industrie. Nous, nous allons proposer aux clients de la tester, pour voir les besoins émerger ».
Objets publicitaires
Pour démarrer cette étude de marché grandeur nature, Signa-Vision va rester dans son domaine de prédilection : imprimer des objets publicitaires en petites séries et personnalisés. Cela peut être des « goodies », des trophées, de la signalétique handi-accessible… « Nous sommes capables d’imprimer une maquette d’un programme immobilier, par exemple, estime Christian Bazerque. Les promoteurs, jusqu’alors, font réaliser une seule maquette d’un projet et à la main. Ce qui est long, et pas duplicable. Tout comme l’impression numérique a révolutionné la présentation des programmes immobiliers sur panneaux géants, l’impression 3D peut devenir un nouveau marché. »
Trouver de nouveaux marchés
Avec ce premier investissement dans une machine 3D, Signa Vision s’ouvre des opportunités d’augmenter son chiffre d’affaires, actuellement à 2,4 millions d’euros (en légère progression). L’entreprise s’attaque à de nouveaux marchés et espère se différencier de la concurrence. « Nous avons la chance d’appartenir à un groupe d’une taille importante, ce qui nous permet d’avoir de bonnes capacités d’investissement et de faire jouer les synergies », souligne Christian Bazerque. Signa-Vision est en effet une filiale à 100 % du groupe Semios, qui emploie 125 salariés pour 20 millions d’euros de chiffre d’affaires (avec six autres entités : Insignis au Rheu, AS Enseignes à Chartres-de-Bretagne, Lumiplastique à Guipavas, InVisu à Paris, 44 Enseignes à la Chapelle sur Erdre, et Semiosign au Maroc).
