Le groupe vendéen Fideip (350 salariés, 60 M€ de CA) investit actuellement environ six millions d'euros dans ses divers sites industriels dont 1,6 million en Ille-et-Vilaine, chez Palamatic. Intégrée depuis 2015, cette filiale bretonne de conception de process industriels pousse ses murs via une acquisition foncière. « Nous étions à l'étroit et investissons donc dans 800 m² d'ateliers en plus des 1.400 m² existants, pour gagner de la place au montage des machines et éviter les ruptures de charges », explique Thomas Lavallée, directeur général. L'entreprise louait en effet un entrepôt de stockage de 500 m² voisin. La même surface que ses bureaux, en cours d'extension de 300 m², « pour pouvoir embaucher », selon le dirigeant qui annonce cinq à six postes ouverts (techniciens de bureau d'étude, ingénieur projet, commercial export...). En cinq ans, son effectif a doublé pour atteindre la cinquantaine de salariés.
« Demande forte »
Aujourd'hui, son carnet de commandes est plein grâce à une centaine de clients par an. « La demande est forte ! » Tous sont des industriels qui ont besoin de manipuler des poudres : les encres des imprimeries, le sucre et le sel de l'agroalimentaire, l'acide borique des centrales nucléaires, les poudres cosmétiques, etc. Spécialisée en ingénierie industrielle, Palamatic les aide à réaliser leurs process. « Nous avons un savoir-faire fort sur la poudre. » L'entreprise bretonne est le point commun entre un bonbon Haribo, un propulseur de missiles de sous-marin, des sièges de jardin, un pneu Michelin, le papier de la papeterie des Vosges et le sel de la Baleine. Son chiffre d'affaires atteint aujourd'hui dix millions d'euros. « Notre objectif est de 15 millions en 2020... », confie Thomas Lavallée qui développe l'entreprise « dans un esprit start-up avec beaucoup d'initiatives internes qui libèrent l'énergie ». Palamatic bénéficie aussi de synergies de groupe. « Fideip nous a aidé à nous structurer durant ce développement. » Un essor qui passe aussi par l'export : de 15 à 20 % il y a cinq ans, sa part a grimpé à 35-40% grâce notamment aux USA.
