Olga et Dolmen invitent l’Ouest à rejoindre la Convention des Entreprises pour le Climat
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Olga et Dolmen invitent l’Ouest à rejoindre la Convention des Entreprises pour le Climat

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Après avoir participé en 2021 à la Convention nationale des Entreprises pour le Climat (CEC), les bretilliennes Dolmen et Olga se font les porte-voix du mouvement sur le territoire breton. Au sein de la CEC Ouest, elles lancent un appel à candidatures auprès de dirigeants bretons et ligériens. Objectif : coconstruire un nouveau modèle économique "à visée régénérative" respectueux de l’environnement.

Les Bretons font partie des premiers à décliner la Convention des Entreprises pour le Climat au niveau régional. Parmi eux, David Godest (Dolmen, Treebal), Sophie Leclercq (Dolmen), Hervé Lelarge (Bpifrance Bretagne), Olivier Clanchin (groupe Olga), Héloise Le Bars (co-responsable RSE chez Olga), aux côtés d'Alexandre Chrétien, cofondateur de la Convention des Entreprises pour le Climat (à gauche) — Photo : Virginie Monvoisin

Co-construire un nouveau modèle économique respectueux du vivant, voici l’objectif de la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC). Celle-ci a été initiée en 2021 au niveau national, réunissant 150 entreprises et organisations qui ont réfléchi à la manière de revoir leur positionnement au regard de l’urgence climatique. Ces rencontres ont donné naissance à différentes feuilles de route opérationnelles que les participants se sont engagés à faire vivre au quotidien. Parmi eux, des Bretons étaient de la partie, comme Olivier Clanchin, président de l’entreprise bretilienne agroalimentaire Olga (ex-Triballat Noyal) et David Godest, PDG de la société de services informatiques Dolmen basée à Rennes.

Des projets concrets

Convaincus que les entreprises peuvent être moteurs dans des projets concrets destinés à transformer durablement le territoire en réconciliant écologie, économie et social, ils ont décidé de porter un programme régional de CEC à l’échelle de l’Ouest. "Nous souhaitons porter ces sujets collectivement car plus on sera nombreux dans cette dynamique, plus on aura la capacité de faire bouger les lignes", estime Olivier Clanchin. Le dirigeant a, par exemple, pris la décision de ne plus prendre l’avion pour ses déplacements en France. Il enrichit de sa nouvelle feuille de route "régénérative" la stratégie 2035 d’Olga. Son entreprise va investir dans davantage d’équipements d’énergie renouvelable, dans des emballages plus respectueux de l’environnement, par exemple. Dolmen, de son côté, a déménagé son siège social de Saint-Grégoire au nord de Rennes, pour le quartier de la gare, plus facile d’accès en transport en commun pour ses clients et collaborateurs. "Nous avons déjà divisé par trois l’empreinte carbone due à la mobilité des salariés", souligne David Godest.

Première session avec 60 entreprises de l’Ouest

Comme eux, chaque participant à la CEC nationale a rédigé une feuille de route opérationnelle autour de sa résilience, sa raison d’être, sa gouvernance, son business model, ou encore ses sujets marketing/com, finance, compta, RH…, avec des projets concrets pour transformer durablement le territoire. L’objectif d’une CEC Ouest est le même, en invitant une soixantaine d’entreprises de Bretagne et des Pays de la Loire à se rassembler pour, elles aussi, co-construire un nouveau modèle économique. "Nous voulons mettre en mouvement un écosystème. Nous ouvrons la première session à 60 organisations, qui peuvent être des entreprises, mais aussi des écoles ou associations par exemple", explique David Godest. Après avoir envoyé sa candidature, chaque organisation devra désigner un dirigeant et un "planet champion" (collaborateur qui fait le lien en entreprise et s’empare du sujet). Le binôme participera alors au programme, qui se tiendra du 1er décembre 2022 au 20 juillet 2023 entre Nantes et Rennes. Ils seront soutenus par des partenaires locaux (Ademe, Pôle emploi, Bpifrance, universités…). "Il s’agit d’un parcours de 6 sessions thématiques, d’environ 8 jours au total, réparties sur 8 mois mêlant expériences et collectifs, appuyé par des experts de la transition, des grands témoins et des acteurs régionaux de premier plan". L’investissement dans cette démarche est estimé entre 13 000 et 15 000 euros par entreprise.

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