L’Orange Bleue (1 200 collaborateurs, 160 M€ de CA en 2018), réseau rennais de salles de sport, se donne de nouveaux moyens d’avancer, en accueillant plusieurs associés à son capital. L’opération a été finalisée en décembre 2019.
Le fonds d’investissement parisien Axio Capital, le comité de direction (5 salariés), ainsi que Bertrand Roué, le directeur général du développement et conseil de la première heure, rejoignent ainsi le board de l’entreprise que pilotait seul jusqu’à présent Thierry Marquer, le PDG fondateur. « On avait déjà une trésorerie qui était très bonne, elle est encore meilleure », sourit l’ancien coach sportif, créateur de L’Orange Bleue en 1996. Il est devenu, depuis, le patron d’un réseau qui compte plus de 400 clubs en France et à l’international (Espagne, Maroc). Il n’en dira pas plus sur les montants levés.
« Aller beaucoup plus vite »
Sur un marché du fitness européen en pleine expansion, sur lequel L’Orange Bleue place ses pions, les nouveaux entrants doivent permettre au réseau « d’aller beaucoup plus vite et de gagner du temps », indique son dirigeant. Qui précise : « On est dans l’hyper-opérationnel. Nous avons les mains dans le moteur, mais travailler comme on le faisait, sans anticiper l’organisation future, posait problème. Il fallait réfléchir à la manière de structurer notre entreprise et mettre en place un vrai projet de développement, avec une feuille de route bien définie. »
Le choix de la société d’investissement a été fait en ce sens : Axio Capital va apporter une vision stratégique et plus financière.
Objectif : 850 clubs en 2025
L’ambition de L’Orange Bleue est de compter 850 clubs dans les cinq ans, et donc de doubler son parc actuel. Pour ce faire, la chaîne de fitness compte sur l’exploitation de clubs en propre et d’autres sous licence de marque, auprès de partenaires multi-clubs.
Dans sa conquête de parts de marché, l’ouverture de "mini"-Orange Bleue, dans les zones rurales, apparaît particulièrement rentable pour le groupe. L’entreprise prévoit 10 % de croissance sur son exercice 2019. Et, avec sa nouvelle organisation capitalistique, n’entend « pas mollir » sur les prochaines opportunités à saisir.
