Les salaires du numérique augmentent de 5% dans le Grand Ouest
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Les salaires du numérique augmentent de 5% dans le Grand Ouest

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Le cabinet de recrutement spécialisé dans le domaine informatique, web, mobile et électronique Externatic publie comme chaque année le baromètre des salaires du numérique en Bretagne, Pays de la Loire et Aquitaine. La pénurie de compétences engendre une augmentation des rémunérations de l'ordre de 5%.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Pour élaborer son baromètre annuel des salaires du numérique dans le Grand Ouest, le cabinet de recrutement installé à Nantes, Angers, Rennes et Bordeaux a interrogé plus de 600 candidats entre avril 2016 et avril 2017. Les rémunérations prises en compte dans l’étude correspondent à ce qui a été déclaré par les candidats embauchés par les clients du cabinet. La plupart de ces candidats visait des postes pour des clients finaux (DSI, centre R&D, éditeur, start-up), sur l’arc atlantique, à savoir les régions Bretagne, Pays de Loire et Aquitaine. À noter que le terme rémunération intègre la rémunération en K€ brute par an dite « contractuelle » avec le salaire fixe ainsi que les primes sur objectifs.


Outre ce baromètre, le cabinet Externatic met en valeur des nouvelles tendances sur le marché du recrutement dans le domaine du numérique, en Bretagne, Pays de la Loire et Aquitaine.

Une accélération de la pénurie de compétences

« Les développeurs sont les plus concernés par la pénurie, qui a pour conséquence directe une augmentation des rémunérations de l’ordre de 5% », indique l'étude. A noter que les rémunérations pratiquées dans l’Ouest restent toujours inférieures de plus ou moins 20% à celles délivrées à Paris.

Des candidats toujours plus exigeants

Les candidats demandent à pouvoir aménager leurs horaires et faire du télétravail. « Les candidats cherchent avant tout à équilibrer leur vie professionnelle et personnelle », constate le cabinet de recrutement. Les candidats veillent aussi à ce que leur temps de transport soit le plus court et écologique possible et n'hésitent pas à privilégier les entreprises situées en centre-ville ou autour de lieux de vie.

Le diplôme n'est plus un critère de sélection

Le diplôme est, pour le recruteur, « un simple indicateur », observe le cabinet de recrutement. « La pénurie de compétences mais également l’émergence de nombreuses technologies qui ne sont pas toutes enseignées en école font que le recruteur privilégie désormais l’expérience acquise plutôt que le niveau scolaire », poursuit l'étude.

Les profils les plus recherchés

« Toutes catégories confondues, les profils mobiles sont sans doute les plus pénuriques. La demande sur des profils à double compétences - à savoir développeur / testeur - sont en très forte progression dans le cadre de cette automatisation / industrialisation des tests. De même, les profils scientifiques voire mathématiques se rapprochent des équipes de développement pour pouvoir traiter des volumes d’information de plus en plus importants (Big Data), tout en créant des systèmes intelligents voire auto apprenant (machine Learning) », observe le cabinet de recrutement.

Dans le webmarketing, de nouveaux métiers apparaissent

« Le growth hacker ou success manager reste peut-être le profil le plus en croissance sur ces derniers mois. Le growth hacking consiste à développer le marché via internet et demande une certaine maitrise des outils web (front end) et du marketing (conventionnel et non conventionnel). Il n’existe, à ce jour et à notre connaissance ni formation réellement opérationnelle, ni même méthodologie construite. Cette approche reste encore relativement empirique et basée sur l’expérience pratique du candidat », remarque Externatic.

Retrouvez l'étude complète du cabinet Externatic sur ce lien.

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