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Les investissements qui marqueront 2021 en Ille-et-Vilaine
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Les investissements qui marqueront 2021 en Ille-et-Vilaine

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En Ille-et-Vilaine, l'année 2021 va être marquée par la poursuite ou l'aboutissement d'investissements conséquents. A commencer par la livraison d'un chantier qui aura duré plus de sept ans et fait travailler des centaines d'entreprises bretonnes : la ligne B du métro de Rennes. Focus sur les projets phares de cette nouvelle année qui démarre.

Le métro rennais comptera, avant l'été 2021, une deuxième ligne avec 25 rames — Photo : ©Rennes Metropole / J. Mignot

Ouverture de la ligne B du métro rennais

C’est un chantier de sept ans qui s’achèvera avant l'été 2021 à Rennes. Prévu à l’origine pour le printemps 2020 puis pour décembre 2020, la deuxième ligne de métro entrera alors enfin en service, avec 25 rames. Actuellement, l'heure est aux essais et ajustements. Les abords des stations sont en cours de finition. Ce grand chantier aura coûté 1,342 milliard d’euros d’investissement, et fait travailler 300 entreprises bretonnes employant 5 000 salariés en équivalent temps plein. Cette ligne b va relier Saint-Jacques-de-la-Lande à Cesson-Viasilva, permettant, d’après les estimations, de réduire de 50 000 le nombre de voitures qui circuleront dans Rennes chaque jour. Trois nouveaux parkings relais vont également ouvrir pour permettre de stationner 2 000 véhicules en périphérie. Pour faire fonctionner cette deuxième ligne de métro, une centaine de personnes ont été embauchées (60 en maintenance, 40 en exploitation).

Bridor : une usine à 250 millions d’euros à Liffré

Bridor, la branche boulangère du groupe Le Duff, projette la construction d’une nouvelle usine à Liffré, au nord de Rennes. Montant de l’investissement : de 250 millions d ‘euros sur cinq ans. Le chantier doit démarrer cette année pour une livraison en 2022, sur un terrain de 21 hectares (zone d’activités de Sévailles 2). Ce futur site doit permettre de renforcer les capacités de production des deux autres usines Bridor de l’Ouest (2 500 collaborateurs), basées à Servon-sur-Vilaine (Ille-et-Vilaine) et Louverné (Mayenne). L’entreprise ambitionne de dépasser le milliard d’euros de CA dans le monde d’ici à 2021 et 1,5 Md€ en 2025, dont les deux-tiers grâce à l’international. La nouvelle usine Bridor nécessitera la création de 500 emplois.

Deux nouveaux laboratoires pour Biomérieux

Le groupe lyonnais de diagnostic in vitro BioMérieux prévoit des projets de modernisation et d’accroissement de la capacité industrielle pour son site de Combourg, qui compte déjà 210 collaborateurs. Des investissements sont prévus sur les trois années à venir, avec la construction d’un nouveau bâtiment comprenant deux nouveaux laboratoires, une zone de conditionnement très automatisée et des bureaux. Le site bretillien est spécialisé dans la fabrication de kits de diagnostic et d’automates destinés aux industriels des secteurs agroalimentaire, pharmaceutique et cosmétique. Le groupe, leader mondial en microbiologie clinique et industrielle, y fabrique aussi une gamme de produits en cytométrie, une technologie en pleine croissance qui permet la détection rapide des micro-organismes.

Mytilimer investit dans un nouveau site industriel

Mytilimer produit et commercialise des produits de la mer depuis Cancale — Photo : © Bruno de Olivera

À Cancale, Mytilimer (125 salariés, 45 M€ de CA en 2018) lance un plan d’investissement compris entre 15 et 20 millions d’euros pour la construction d’une nouvelle usine. Le groupe producteur de moules, d’huîtres et de coquillages (Mytilimer, La Cancalaise…) fait du zéro déchet le point central de son développement. Il veut intégrer le traitement des petites moules et coproduits dans un process industriel global. Il crée actuellement une usine globale de 10 000 m² qui permettra de traiter l’ensemble de la chaîne mytilicole. Le nouveau site industriel, qui sera installé sur la zone du Vauhariot, devrait être opérationnel en 2022.

Saint-Malo : L’usine textile du futur, par 3D-TEX

La start-up 3D-TEX veut démocratiser le made in France à des prix abordables grâce à l’impression 3D. Elle travaille actuellement sur une solution industrielle innovante de fabrication de maille textile, « sans coutures, sans défauts et avec une grosse économie de matière première ». Une usine verra le jour en 2021 à Saint-Malo. Le budget de ce projet ambitieux tourne autour des 2,6 millions d’euros, pour démarrer la fabrication avec une dizaine de machines. À horizon 2025, 3D-TEX table sur un parc de 30 machines, capables de fabriquer 300 000 pièces de tricot annuelles pour un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros.

Modernisation du port de Saint-Malo

Photo : Pline - Wikimedia CC 3.0

Le nouveau concessionnaire des ports de Saint-Malo et Cancale depuis janvier 2020, Edeis, engage de gros travaux dans ses infrastructures, à hauteur de 50 millions d’euros d’ici à 2030. La première vague d’investissements s’inscrit dans la volonté d’ancrer le port de Saint-Malo dans son environnement. 6 millions d’euros vont ainsi être investis dans l’installation de six trémies dépoussiérées (équipements de déchargement des bateaux à quai évitant la propagation des poussières) dont la première sera mise en service cette année. Suivra, entre autres, la création d’une nouvelle criée en 2022, pour mieux valoriser les produits de la pêche débarqués à Saint-Malo.

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