Les dirigeants bretons anticipent une accélération de l’activité en 2018
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Les dirigeants bretons anticipent une accélération de l’activité en 2018

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Selon les dirigeants bretons, l’année 2018 devrait voir une consolidation à un bon niveau, voire une accélération de l’activité, d'après l'étude annuelle de la Banque de France menée auprès de 1 350 entreprises régionales. A la clé : des chiffres d'affaires en hausse et des emplois créés.

Pascal Chemelat, Jean-Pascal Prevet (Directeur) et Patrick Rolandin de la Banque de France en région Bretagne — Photo : Virginie Monvoisin

D’après l’étude annuelle de la Banque de France menée auprès de 1 350 entreprises bretonnes, l’année 2018 devrait voir une « consolidation à un bon niveau, voire une accélération de l’activité pour les services marchands », annonce Jean-Pascal Prevet, directeur régional de la Banque de France.

Il faut dire que les entreprises bretonnes ont connu une accélération générale de leur activité en 2017. « Les services, qui se portaient déjà bien, restent dans la même dynamique, mais ceux qui détruisaient de l’emploi ou enregistraient des baisses de chiffre d’affaires repartent à la hausse. L’industrie a recréé de l’emploi (+1,6%), tout comme la construction (+2%) », indique Jean-Pascal Prevet.

Tous les secteurs en croissance en 2018

En 2018, selon les estimations des chefs d’entreprise, les services marchands, déjà en croissance, vont bénéficier en plus de la croissance attendue des secteurs de la construction et de l’industrie, estimées respectivement à +2,1% et +0,4% de CA. Les services enregistreraient, si tout va bien, +5,7% de chiffre d’affaires.

Des difficultés de recrutement

Seule ombre au tableau : les difficultés croissantes dans le recrutement, et ce dans tous les secteurs, aussi bien de production que de services informatiques par exemple. Toutefois, les chefs d’entreprise persistent et annoncent qu’ils vont recruter cette année : +4,5% dans les services, +1,4% dans la construction et +0,2% dans l’industrie.

Investissements moins dynamiques en vue

Par contre, les investissements, eux, devraient être moins dynamiques qu’en 2017. Ceux-ci avaient repris dans l’industrie notamment, mais « quand il y a de gros projets comme cela a été le cas en Bretagne dans l’automobile ou l’agroalimentaire l’année dernière, l’année qui suit est plutôt une année de consolidation. Les investissement fonctionnent par cycles », constate le directeur régional de la Banque de France.

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