Le festival de courts-métrages Regards Croisés fait réfléchir les entreprises autour du handicap
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Le festival de courts-métrages Regards Croisés fait réfléchir les entreprises autour du handicap

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Le festival Regards Croisés se tient à Saint-Malo du 7 au 9 novembre, au Palais du Grand Large. Objectif : montrer que la différence est une source de richesse pour la société mais aussi pour l'entreprise. Une cinquantaine de courts-métrages seront projetés, sur le thème "Métiers et Handicaps". Certains ont été réalisés par des entreprises.

— Photo : © Regards Croisés

Saint-Malo accueille pour la troisième année consécutive le festival de courts-métrages Regards Croisés, au Palais du Grand Large. Pendant trois jours (du 7 au 9 novembre), il met en lumière près de 50 films de 6 minutes maximum, qui traitent du handicap au travail. Ils ont été réalisés par des entreprises classiques, des salariés, des ESAT (Établissements et Service d’Aide par le Travail), des entreprises adaptées… Il s'agit de mettre en avant, auprès de 2 000 spectateurs attendus (grand public et professionnels), les aptitudes et compétences des personnes en situation de handicap.

"Le handicap n'empêche pas le talent"

"Nous voulons sensibiliser à la cause du handicap au travail, explique Olivier Stamboul, directeur du festival. Notre objectif est d'aider les dirigeants à comprendre les mécanismes, à faire le pas de l'embauche de personnes dans cette situation. Car les entreprises n'ont pas forcément conscience des forces et des avantages de l'embauche de ce type de salarié, au-delà des aspects purement financiers. Le handicap n'empêche pas le talent !" Les organisateurs veulent également être les porte-paroles de structures capables d'aider les entreprises à s'organiser en fonction des personnes embauchées, et à aménager des postes de travail. La priorité du festival est de sensibiliser, pas de calculer des retombées économiques de son événement, même si des artistes sont attendus. "Si ne serait-ce qu'une personne handicapée trouve un travail, ce sera valorisant", estime Olivier Stamboul.

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