Comme le petit animal qui a donné son nom à leur entreprise, Jeanne Théard et Cléo Rouiller nagent dans les eaux bretonnes… de la communication ! Si elles ont toutes les deux navigué pendant plus de deux ans au sein de Micro Lynx (imprimerie rennaise), créant le concept Agent Paper, l’envie de l’aventure solo s’est fait sentir. Tiens, comme la loutre, qui se balade seule ou maximum à deux !
Anciennes salariées et créatrices d’Agent Paper
C’est donc à deux qu’elles ont décidé d’associer leurs compétences pour créer leur agence de communication et de création visuelle, en avril 2017. Cléo est la créative, Jeanne plutôt commerciale. Elles proposent création (logos, flyers, totems, brochures…), impression et stratégie médias pour les entreprises, associations ou collectivités. « Nous proposons des design graphiques en y associant la partie print et la stratégie média, pour une prestation globale », détaille Jeanne Théard, qui a auparavant travaillé chez France Télévision (chef de publicité) et Zenith Optimedia (filiale du Groupe Publicis) en tant que chargée d’études média. « Nous voulons montrer que l’imprimerie a des possibilités infinies pour révéler la créativité ! »
Des cartes postales qui font le buzz
Mais le nombre de concurrents est important sur la place rennaise et bretonne. Alors pour se démarquer, les créatrices ont voulu montrer de quoi elles étaient capables, via les réseaux sociaux. Elles ont créé une série de cartes postales « régionalistes » sur les villes bretonnes, revisitant image et sloggan. Cela donne par exemple : « Mais non, Rennes, tu n’es pas Vilaine », « Je craque pour Carnac » ou encore « Trop tard, je reste à Dinard » ! Et cela paie : les réseaux sociaux ont relayé, aimé, et en ont redemandé. « Nous les diffusons donc auprès de revendeurs dans différentes villes bretonnes », se réjouit Jeanne Théard, qui n’en attendait pas tant, mais qui capitalise sur cette vitrine pour l’agence. À tel point qu’elle envisage de réaliser la moitié de son chiffre d’affaires avec les créations de cartes postales, et pourquoi pas « des affiches et des dérivés, auxquels nous réfléchissons », confie-t-elle. D’ici à deux ans, la petite Loutre devrait atteindre les 100 000 euros de chiffre d’affaires et avoir dépassé son seuil de rentabilité... et pourquoi pas renforcer son équipe.
