GwenneG : Pour ses deux ans de nouveaux outils en vue
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GwenneG : Pour ses deux ans de nouveaux outils en vue

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La plateforme de crowdfunding bretonne, qui se tourne vers l'international, lance le prêt en obligations non convertibles et le financement participatif immobilier.

— Photo : Le Journal des Entreprises

En deux ans, GwenneG a réussi à fédérer plus de 170 actionnaires qui ont à coeur de soutenir l'entrepreneuriat et le développement économique de leur territoire breton. Ils ont pu se rencontrer à Saint-Malo, en juin, entourés de porteurs de projets venus se présenter.

Déjà 66 projets financés

Deux années mises à profit pour financer 66 projets sélectionnés pour un total d'1,4 million d'euros collectés, permettant la création ou le maintien de 316 emplois localement. La plateforme elle-même, via sa société porteuse Breizh Funding, vient de réaliser sa troisième augmentation de capital, passant de 116.000 à 312.464 euros car elle a aussi besoin de carburant pour ses projets de développement. Karim Essemiani, son fondateur, n'en manque pas.

Des instruments financiers leviers

À ses trois leviers historiques (dons, prêts, capitaux), GwenneG veut ajouter deux nouveaux instruments financiers sous réserve de validation réglementaire : le prêt en obligations non convertibles et le financement participatif de projets de promotion immobilière, à raison de cinq par an pour le premier outil et dix pour le second. « L'intérêt est de pouvoir financer des entreprises de taille plus conséquente avec un ticket moyen de 350.000 euros contre 100.000 euros sur du prêt classique. Et les personnes morales (holdings, sociétés, fonds) peuvent prêter aussi », explique Karim Essemiani qui doit encore passer par la validation de l'Autorité des marchés financiers (AMF). En attendant, les projets s'enchaînent sur la plateforme bretonne. Derniers en date : le Rennais One Wave et sa carte de transactions universelle (lire p. 19), le Morbihannais Ethik Home et ses immeubles de bureaux éthiques, l'éleveur de champignons bretillien Lou-Légulice (140 salariés) ou encore Office Santé et Trecobat pour bâtir des maisons médicales d'avenir (lire p. 20), l'industriel Adeos de Redon (notre édition de juin), Le Bureau des Saveurs (lire p. 24) et les espadrilles de La Marine qui devait financer son stock. Actionnaires et porteurs de projets ont pu échanger au cours de cette rencontre anniversaire.

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