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Groupe Michel a investi 15 millions en cinq ans
Rennes # Agroalimentaire # Investissement

Groupe Michel a investi 15 millions en cinq ans

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Le groupe agroalimentaire du nom de la famille Michel, qui fête cette année ses 70 ans, poursuit son essor dans la nutrition animale. Après avoir réalisé 15 millions d'euros d'investissements ces cinq dernières années, il pourrait se doter d'une nouvelle usine 100% bio.

— Photo : Le Journal des Entreprises

Aller chercher de la valeur et se diversifier dans un marché en baisse de 9 % depuis 2001, c'est le leitmotiv des trois frères Michel (Ludovic, Matthias et Joachim), troisième génération aux commandes depuis 2009 du groupe breton 100% familial, à Saint-Grégoire près de Rennes. Créé en 1947, le groupe Michel a développé ses volumes de +50% en six ans, pour atteindre 750.000 tonnes d'aliments fabriqués en 2016 (vs 160.000 T en 1996) et 4% de parts de marché national sur deux métiers : la nutrition animale pour des clients éleveurs (55% porcs, 35% volailles et 10% ruminants) ; l'organisation de production pour des abatteurs-transformateurs.

Lancement de M'Bio

« Nous nous positionnons comme une alternative privée au modèle coopératif au service de chefs d'entreprise éleveurs indépendants », affirme Matthias Michel, P-dg de 37 ans dont l'objectif est de pérenniser l'entreprise familiale et de maintenir ses volumes. Aujourd'hui les « démarches certifiées » (poulet sans OGM, bio...) représentent 15% de son activité, avec l'ambition de les porter à 25% à moyen terme. Le lancement d'une nouvelle société M'Bio début 2017, axée sur l'organisation de production d'œufs bio, y contribuera. Le groupe Michel, qui mise sur ce produit grand public très accessible, n'exclut pas de se doter de son propre site de production 100% bio, « dans trois à quatre ans »... sans doute du côté de Saint-Brice-en-Coglès, au nord de l'Ille-et-Vilaine, où il dispose déjà d'une usine. En moyenne, il investit un million d'euros par an mais, depuis cinq ans, ce sont 15 millions qui ont été injectés notamment dans son outil de production : nouvelle ligne de conditionnement, automatismes, micro-dosage...

> Plus d'informations à lire dans notre prochaine édition mensuelle du 7 avril

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