Alain Le Roch, aujourd’hui président du fonds d’investissement rennais Kreizig, a été président du Football Club de Lorient de 2000 à 2009. L'entrepreneur n’a guère apprécié les propos tenus dans nos colonnes en avril 2018 par son successeur Loïc Féry qui laissait entendre qu’il avait trouvé le club breton dans une « situation délicate » au moment de son rachat. « Je m’insurge contre ces propos, régulièrement tenus par M. Féry, que j’estime diffamatoires. Le Club a terminé à la 7e place du championnat à l’issue de la saison 2009-2010 que mon équipe et moi avions préparée, l’année précédente nous avions terminé 10e. Une place que le FCL n’avait jamais connue avant et n’a jamais retrouvé depuis », précise Alain Le Roch.
Quant à la situation financière du club, « elle était saine lors de la cession, et s’est encore améliorée grâce à la vente de plusieurs joueurs de qualité, pour 30 M€, que je n’ai pas voulu valoriser lors de la vente. J’ai cédé le FCL pour des raisons strictement personnelles », ajoute l'ancien PDG et fondateur d'AES Laboratoire, qu'il a cédé au groupe BioMérieux en 2011.
Huit ans après, l’homme d’affaires breton entend défendre sa réputation et rappelle qu’il avait sauvé le club de la faillite à son arrivée. Il consacre désormais son énergie au pilotage de Kreizig, qui gère des participations dans 6 entreprises actuellement, dont Télécom Santé, NG Biotech, ou encore Microbs, actives dans la santé, le diagnostic médical et le numérique notamment.
