Face à la crise, la Banque Populaire Grand Ouest affirme sa robustesse
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Face à la crise, la Banque Populaire Grand Ouest affirme sa robustesse

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Expert dans le domaine banque et assurance sur tout le Grand Ouest, la Banque Populaire Grand Ouest a commenté la situation économique exceptionnelle du moment et dévoilé ses résultats 2020. Son directeur général, Maurice Bourrigaud, estime que le plan France Relance est " une chance à saisir " pour les entreprises.

Maurice Bourrigaud, directeur général de la Banque Populaire Grand Ouest — Photo : Pierre Gicquel

Le système bancaire français fait face à la crise et la Banque Populaire Grand Ouest (300 agences, 3 000 collaborateurs), qui accompagne 890 000 clients sur tout le Grand Ouest, joue pleinement son rôle. Annonçant avoir renforcé sa solvabilité à un niveau " très supérieur aux exigences ", la BPGO, qui a son siège en région rennaise et exerce ses activités sur 12 départements, a mis en place tous les instruments permettant de soutenir l’activité et les entreprises. À commencer par les prêts garantis par l’État (PGE), délivrés à 10 500 clients en 2020, pour un montant de 1,6 milliard d’euros. Et les reports de crédits, avec des délais allongés. " Les banques françaises sont solides et dans cette situation difficile elles doivent continuer à être en appui du territoire ", commente Catherine Leblanc, présidente du conseil d’administration de la BPGO.

" Il faut tenir "

Et pour cause. " La liste des secteurs affectés par la crise est extrêmement longue et sans doute durable ", poursuit Maurice Bourrigaud, directeur général de la BPGO. Il cite entre autres l’aéronautique, le tourisme, la restauration et l’événementiel. Dans ce contexte, l’effet d’un troisième confinement - s’il devait se concrétiser - pourrait-il aggraver la situation ? " Tant que les mesures pour irriguer et soutenir les salariés, les chefs d’entreprise et les entreprises sont en place, cela tiendra. Tout est fait pour cela ", affirme le DG. Il rappelle que le rebond a été spectaculaire " dans beaucoup de métiers " en mai 2020, à la sortie du premier confinement. " Il faut tenir, tenir, tenir, pour que ça reparte le plus vite possible ensuite. "

Des niveaux d’encours " extraordinaires "

Maurice Bourrigaud se veut confiant car les liquidités circulent, les taux sont bas et le coût du risque de l’économie mesuré par les banques est " très faible, grâce à l’oxygénation de l’économie " par l’État. Le souhait d’épargner et les projets ne fléchissent pas. Ainsi, la BPGO connaît des niveaux d’encours " extraordinaires " : +13 % pour les encours d’épargne et de trésorerie et +11 % pour les encours de crédit, " ce qui est considérable alors que l’inflation est faible et la décroissance du PIB forte ", note la banque.

Le plan France Relance pour préparer l’avenir

Confiant en l’avenir avec l’arrivée des vaccins et le retour de la croissance en 2021 pronostiqué par l’INSEE, Maurice Bourrigaud estime aussi que le plan France Relance est une " chance à saisir " pour les entreprises. " C’est dix fois les budgets de nos départements, et pourtant il n’y a pas assez de dossiers. Les entreprises peuvent répondre à des programmes, à des projets, à des appels d’offres et être largement subventionnées. On a eu des clients qui ont obtenu 40 000, 100 000 et même 800 000 euros, ces derniers jours, pour une entreprise nantaise. C’est un plan d’avenir. Il est colossal. "

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