Le 6 décembre, en partenariat avec la Fondation Rennes 1 et Le Journal des Entreprises, le Cercle Jacques Cartier a organisé une soirée-conférence avec Philippe Dessertine comme invité. L'économiste et chercheur français est venu donner sa vision de la « 4e révolution industrielle », caractérisée par la montée en puissance du numérique et de la robotique. « Elle n'en est qu'à ses débuts et sera la plus importante de toutes. Mondiale, vitale, rapide. Un bouleversement sans précédent », a assuré l'expert économiste, devant 300 personnes réunies.
Professionnels du « haut de bilan »
Réseau relativement discret, le Cercle Jacques Cartier rassemble environ 50 professionnels du « haut de bilan » et de la transmission d’entreprise de Bretagne. Une association créée en 2012 à Rennes et présidée aujourd’hui par Stéphane Gardette, ancien bâtonnier, avocat d’affaires, associé du cabinet Cap Code à Rennes. Ses membres sont des avocats, experts-comptables, notaires, banquiers, capital-risqueurs… « Notre première volonté est de favoriser les échanges et partages de bonnes pratiques entre professionnels, explique Christophe Boulanger, l’un des huit membres fondateurs. Nous organisons également des événements (des matinales et des soirées) plusieurs fois dans l’année, en direction de nos membres sur des thèmes techniques à dominante juridique et fiscale ou financière/bancaire, et sur des thèmes d’actualité plus large, en direction de l’écosystème. » A cette occasion, Alain Le Roch (fonds Kreizig), Christian Tacquard (groupe Galapagos), et Jean-Paul Legendre (groupe Legendre) sont déjà venus témoigner sur des thèmes touchant à l’innovation, la croissance ou la transmission de l’entreprise.
Vers un réseau élargi
Dans ses missions, le Cercle Jacques Cartier représente également la profession et peut être force de proposition auprès des pouvoirs publics sur des sujets impactant : loi Macron, réforme du pacte Dutreil… Fonctionnant sur le principe de cooptation, le Cercle Jacques Cartier se renouvelle régulièrement. Après sept ans d’existence et une renommée établie auprès des acteurs du monde de l’entreprise, il ambitionne de s’ouvrir davantage. « Nous avons la volonté d’accueillir plus de monde aujourd’hui », confirme Christophe Boulanger. La cotisation annuelle est de 350 euros.
