Banque Populaire Grand Ouest : « Le sponsoring, c'est le bon créneau ! »
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Alexandre Geai directeur RSE de Banque Populaire Grand Ouest Banque Populaire Grand Ouest : « Le sponsoring, c'est le bon créneau ! »

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Directeur RSE, vie coopérative et communication à la Banque Populaire Grand Ouest, Alexandre Geai pilote notamment les actions sponsoring et mécénat du groupe bancaire. Malgré la crise et à l'aube du départ du Vendée Globe, il garde le cap des engagements initiés sur le long terme.

— Photo : © Virginie Monvoisin

La Banque Populaire Grand Ouest est connue pour ses engagements en matière de sponsoring voile, avec notamment une implication sur le Vendée Globe, qui s’élancera le 8 novembre. Le Covid-19 a-t-il modifié votre vision du sponsoring ?

Non, nous maintenons tous nos budgets. Nous avons alloué cette année 32 000 euros de matériel à une quarantaine de clubs nautiques de l’Ouest. Ce matériel cofinancé, qui devait être remis au printemps, a simplement dû être fourni en retard, en juin. Concernant le Vendée Globe, nous restons totalement impliqués ! Nous devons nous adapter aux conditions sanitaires et aux conditions du Village, mais seules les jauges sont réduites. Nous voulons réaffirmer nos valeurs de banquier de la voile et maintenons nos partenariats et nos journées dédiées aux collaborateurs ou clients. Nous n’avons pas fait d’arbitrages à la baisse. Le sponsoring, c’est le bon créneau ! Cela crée un sentiment de fierté des collaborateurs qui peuvent accéder à des événements privilégiés avec des skippers de renom. La voile reste l’ADN de la banque. Nous poursuivons nos engagements de long terme. La BPGO avait prévu 25 000 euros pour soutenir les événements qui ont lieu sur nos côtes en 2020, nous les maintenons. C’est la même chose sur les partenariats initiés avant le Covid pour les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de 2024.

Qu’apporte ce type de partenariat en interne ?

Les Jeux Olympiques sont un bon moyen pour créer une énergie positive, promouvoir l’esprit d’équipe, la solidarité mais aussi les valeurs du sport contre la sédentarité. Nous lançons par exemple des challenges en interne pour inciter les collaborateurs à prendre soin d’eux. Nous avons créé une application interne qui sera notre fil rouge jusqu’aux JO. Des challenges par direction auront lieu, pour faire bouger les 3 400 salariés sur nos 12 départements. Ils rapporteront des points qui donneront lieu à des récompenses pour des associations.

Quelles actions de mécénat mettez-vous en place ?

Nous engageons des budgets pluriannuels pour du mécénat, à hauteur de 800 000 euros par an sur cinq ans pour la Fondation Grand Ouest (lancée en 2019). Ils sont maintenus. La crise nous a même fait réfléchir au lancement de nouvelles actions de mécénat : nous lançons un appel à projet « Résonance solidaire », pour soutenir des associations qui ont été particulièrement impactées par la crise sanitaire. La Fondation leur dédie une enveloppe supplémentaire de 150 000 euros. En parallèle, nous avons fait évoluer les règles du fonds de dotation Solidarité Grand Ouest, qui sert à recueillir des dons pour des associations : de 2 000 euros par projet maximum, nous mettons la barre à 5 000 euros si besoin, afin d’avoir un impact plus fort sur les entreprises. Par ailleurs, nous avons alloué 125 000 euros à l’Adie pour soutenir les micro-entreprises de nos territoires qui n’avaient pas accès au PGE. Enfin, nous lançons ce mois-ci le mécénat de compétence. Un salarié peut se mettre à disposition d’une cause d’intérêt général, avec ses compétences financières ou environnementales par exemple, sur un temps donné. En promouvant des valeurs et des compétences, le mécénat permet aux salariés de se sentir investis dans leur entreprise. C’est également un bon moyen de renforcer notre marque employeur !

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